Trente-trois stewards et hôtesses d'Air Tahiti Nui ont été mis en examen pour trafic et consommation de drogue.
Ils comparaîtront en septembre devant le tribunal correctionnel de Papeete.Ceux-ci achetaient toutes sortes de stupéfiants (du cannabis, mais aussi de la cocaïne et de l'ecstasy) les consommaient ou les écoulaient à Tahiti. C'est une affaire de grande ampleur surtout par le nombre de personnes impliquées, et qui touche l'image même de la compagnie. De plus, ce n'est pas une première. Déjà, en 2005, un co-pilote qui avait effectué un vol entre Los Angeles et Papeete sous ecstasy avait été condamné à 15 mois de prison dont trois fermes. Dommage, d'autant que les campagnes d’évaluation (Skytrax) avaient attribué à Air Tahiti Nui en 2003, 2004, 2005 et 2006, la première place dans la catégorie "Best Cabin Staff" pour la région Australie Pacifique. En attendant, Air Tahiti Nui a mis à pied tous les personnels poursuivis par la justice et s'est portée partie civile. Elle affirme en outre assurer "normalement" ses vols. On l'espère, mais selon Le Figaro, ces mises à pied ont entraîné une réaction paradoxale de la part des syndicats qui envisagent de déposer un préavis de grève au motif que les poursuites disciplinaires "ont été prises illégalement". Quant au président polynésien Gaston Tong Sang (la Polynésie est actionnaire majoritaire avec 58% des parts de la compagnie), il a mis en garde "contre tout amalgame qui porterait préjudice" à Air Tahiti Nui. Et précise que la direction de la compagnie "veille constamment au sérieux et au professionnalisme des personnels navigants"...
Transport