Transavia, après un hiver difficile, pariait sur les vacances de Pâques qui s'annonçaient excellentes.
Mais le volcan islandais a craché sa fumée marquant un coup d'arrêt brutal des ventes. Depuis trois semaines, la compagnie observe enfin un "frémissement". Comme l'explique Hélène Abraham, vice présidente commercial, marketing et produits de la filiale low cost d'Air France, après l'irruption du volcan "on a senti l'inquiétude des clients à réserver. (…) Même après la reprise des vols au bout de 6 jours, nous avons observé leur grande réticence à partir". Elle ajoute : "les courbes de ventes n'étaient plus du tout celles que l'on connaissait jusqu'ici et reflétaient un inhabituel attentisme et une anormale inquiétude". Heureusement, depuis trois semaines, les ventes semblent repartir : "on sent que les décisions de vacances d'été se prennent maintenant" mais c'est "pour des départs immédiats (juillet / août)" avec toujours la "recherche du bon plan du prix, de l'opportunité de la solde". Rappelons que cet été, Transavia a doublé le nombre de lignes avec deux avions supplémentaires dont l'un fournit par Tansavia Pays Bas. La compagnie développe également les départs de province avec 7 lignes au départ de Nantes et 3 lignes au départ de Lyon. D'autres ouvertures de lignes sont à l'étude.
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