La compagnie dispose aujourd'hui de 3 avions basés à Nantes. En avril prochain, elle en comptera 2 supplémentaires, ce qui fera de la métropole de l'Ouest sa plus grande base provinciale de France.
« En 2017, nous avons réalisé 410 000 pax à Nantes. En 2018, alors que l'année est loin d'être finie, nous enregistrons déjà 417 000 pax ! Les opportunités et le potentiel ici sont énormes, nous irons très loin».
Quand il parle de l'avenir de sa compagnie sur cette partie de France, Nicolas Hénin, directeur général adjoint commercial Transavia France, ne souffre pas de sinistrose : « Dès avril, nous passons à 5 avions basés à Nantes (des Boeing 737-800 de 189 passagers). C'est un vrai cap, nous y croyons vraiment car la demande ici est hyper dynamique et la collaboration avec l'aéroport très bonne. Cela fera de cette plate-forme notre première base de province, devant Lyon qui compte aujourd'hui 3 avions ».
Qui dit nouveaux avions, dit nouvelles lignes... « Dès le 7 novembre, nous ouvrirons Tel Aviv qui connaît déjà de très bons taux de réservation, poursuit Nicolas Hénin. Notre liaison vers Rome est un vrai succès commercial et va être étendue sur l'hiver. La desserte vers Marrakech passera de 7 à 10 vols par semaine. Par ailleurs, 5 nouvelles lignes sont d'ores et déjà prévues l'été prochain : Santorin, Mykonos, Palerme, Budapest et Copenhague ».
Pour ces 2 dernières villes, les vols sont programmés les jeudis et dimanches, ils permettront des séjours de 3 ou 4 jours.
Au total, Transavia proposera au départ de Nantes 80 vols par semaine et desservira 24 destinations dans 12 pays différents. « L'été prochain, nous offrirons ainsi 70% de sièges supplémentaires par rapport à cette année, c'est juste considérable ! », reprend Nicolas Hénin.
Une trentaine de recrutements sont en cours pour sélectionner des futurs hôtesses et stewards. Une centaine de salariés seront alors présents sur la plate-forme nantaise.
Arrivée en 2010, Transavia est aujourd'hui la 4e compagnie (en nombre de pax) à opérer sur le tarmac nantais après Air-France, Easyjet et Volotea. Au total, l'aéroport devrait atteindre cette année les 6 millions de pax. A la question : «Nantes pourra-t-il absorber tout ce trafic alors que le projet de Notre Dame des Landes est définitivement enterré ? », François Marie, directeur de l'établissement se montre confiant : « La difficulté, c'est d'éviter les piques de fréquentation, explique-t-il. Nous travaillons donc à développer la plate-forme sans augmenter les pointes, principalement lors de longs week-end. Le fait que Transavia élargisse sa base à Nantes se traduit justement par le fait que ses 5 avions voleront tous les jours et pas seulement les samedis et dimanches. Par ailleurs, la présence de lignes régulières encourage les déplacements business qui sont moins nombreux pendant l'été. A l'inverse des vols vacances. Tout cela, pour le moment, s'équilibre ».