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Transport

Tunisie : Les accords open sky ne doivent pas être dommageables à Tunisair

Dans une interview accordée au site tunisien Business News, Mahmoud Ben Romdhane, ministre tunisien des Transports, évoque les grands chantiers qui attendent le secteur aérien en Tunisie, notamment la restructuration de Tunisair, des aéroports et les accords open sky.Tunisair.
"Les défaillances se situent, essentiellement, à quatre niveaux : les retards, l’attente des bagages, le catering et les vols". Pour restructurer la compagnie il a commencé "par désigner une nouvelle PDG à la tête de Tunisair" (Sarra Rejeb en poste depuis avril 2015, NDR). Quant au plan de restructuration à proprement parlé, il "sera examiné lors d’une réunion au cours de la semaine prochaine". Il sera réalisé "en coopération avec l’UGTT (principal syndicat, NDR), puisque ces plans vont souvent exiger des concessions et des sacrifices". Objectif : "devenir, dans le court terme, une entreprise compétitive". Par ailleurs, il estime que "concernant les défaillances majeures de Tunisair, des mesures ont été prises ayant permis leur réduction". Il affirme que "désormais, la situation est bonne, et tout ce que vous voyez actuellement, s’inscrit dans le cadre d’une campagne de dénigrement, toutes les vidéos qui circulent et faisant le buzz, soit elles datent d’une période révolue, soit elles sont sorties de leur contexte". Enfin il considère que si "Tunisair n’est pas au sommet de sa forme et n’est toujours pas exemplaire, mais elle fait d’énormes progrès. En tant qu’institution, la compagnie a beaucoup de problèmes et doit faire l’objet d’une structuration".
 
Open sky. Mahmoud Ben Romdhane rappelle qu'en Europe, "les négociations ont pris 12 ans, pour que les pays de ce continent acceptent l’ouverture du ciel entre eux". Mais il ajouté : "Le processus est compliqué et peut-être douloureux, mais il faut y aller. Des négociations sont prévues avec l’Union européenne pour s’engager dans une politique d’open sky". Il conclut : "nous sommes déterminés à reprendre les négociations pour ouvrir le ciel tunisien dans le cadre d’une stratégie claire et qui ne soit pas dommageable à Tunisair dans l’immédiat".
 
Les aéroports Tunis-Carthage et Enfidha. Mahmoud Ben Romdhane estime que si l’aéroport d’Enfidha "est en bon état, il est même surdimensionné". Contrairement à Tunis-Carthage "qui est saturé". Le ministère a donc mis en place "un programme d’agrandissement en deux phases : la première consistant en son agrandissement à partir de fin 2016, sa capacité actuelle étant de 5 millions, elle atteindra les 7,5 millions. La deuxième phase nous permettra d’atteindre les 10 millions. Une étude sera engagée bientôt, pour voir s’il y a lieu de déplacer l’aéroport de Tunis dans une autre zone se situant à 30 ou à 40 km de la capitale".

Lire l'intégralité de l'entretien ici.
 
Tunisie

Auteur

  • La Rédaction
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