La SNCF veut par tous les moyens récupérer deux à trois points de part de marché sur l'axe Paris-Marseille qui stagnait à 61 % jusqu'au lancement des Prem's.
Mais statutairement, le transporteur ne pouvait pas gérer les outils nécessaires à la conquête. Elle a donc créé une filiale pour lancer un produit plus souple, plus étoffé, plus agressif commercialement, mais au "périmètre restreint". L'accès à l'iDTGV est ainsi possible 4 mois avant le départ, contre 2 habituellement. De plus, le billet n'est pas remboursable, mais échangeable auprès d'un centre d'appels spécifique, jusqu'à 24 heures du départ, moyennant 10 E. Le compostage est inutile, la validité est vérifiée avant embarquement par lecture optique, et le contrôleur devient superviseur. Le principe est un test. La filiale profite de trois rames TGV "libres" avant la mise en service du TGV-Est, prévue en 2007. Le but de l'expérience est bien sûr de pérenniser le principe voire de le développer. Dans quelques mois, la SNCF prendra la décision d'étendre l'iDTGV sur l'axe Paris-Montpellier-Perpignan. Il faut pour cela atteindre rapidement un taux d'occupation de 75 %, contre 70 % constaté sur les autres TGV de la relation Paris-Marseille.
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