Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Transport

Un vol long-courrier sur sept accuse plus d’une demi-heure de retard à l’arrivée

Selon l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) l’année 2014 a connu de nombreuses annulations de vols et de trains, essentiellement à cause des grèves chez les opérateurs aériens et ferroviaires.
En revanche, la ponctualité (retards) s’est globalement redressée par rapport à l’année 2013, sans être encore satisfaisante.
 Dans le secteur aérien, les annulations pendant l’année 2014 ont connu un pic considérable en septembre, du fait de la grève des pilotes d’Air France du 14 au 28 septembre, qui a aggravé les taux annuels d’annulation des long-courriers (de 0,6% en 2013 à 1,6% en 2014), des moyen-courriers (de 1,4% à 1,6%) et surtout des vols intérieurs (de 1,4% à 3,0%). En ce qui concerne les retards, les long-courriers s’améliorent (de 27,4% en 2013 à 25,6% en retard de plus de 15 minutes à l’arrivée en 2014), mais les marges de progrès restent importantes : 1 long-courrier sur 7 accuse plus d’une demi-heure de retard à l’arrivée, ce qui est considérable. En ce qui concerne les retards moyens des vols en retard à l’arrivée, la moyenne reste stable autour de 40 min, contre 41 min en 2013 et 39 min en 2012.
À l’inverse, la ponctualité moyenne des vols moyen-courriers continue de se dégrader (18,3% en retard en 2014, contre 17,6% en 2013 et 16,8% en 2012). Les retards moyens des vols moyen-courriers restent stables avec 40 min de retard moyen en 2014, contre 42 min en 2013 et 40 min en 2012.
Les vols intérieurs demeurent autour de 13% de vols en retard.
A noter que la grève d’Air France en septembre a entraîné des taux d’annulations record avec 22,8%, 10,7% et 15,5% de taux d’annulations pour les vols intérieurs, moyen-courriers et long-courriers.
 
En ce qui concerne les taux d’annulations depuis janvier 2012, les plus forts taux enregistrés sont pour les relations outre-mer Saint-Denis – Paris, suivies des relations Île Maurice – Paris et New-York – Paris et Paris – Washington. En 2014, les taux d’annulation supérieurs à 2% en 2014 pour les relations Washington – Paris, Los Angeles – Paris (pas d’annulations pour la liaison Paris CDG – Los Angeles en 2012 et 2013) et Atlanta – Paris s’expliquent notamment par des conditions météorologiques difficiles (tempête de neige en janvier) et par la grève d’Air France de septembre.
Les liaisons les plus en retard présentent des pourcentages de retard autour des 40%. En 2014, c’est le cas pour la liaison Cayenne – Paris Orly, dont la ponctualité continue à se détériorer, la liaison Shanghai – Paris (ponctualité relativement stable par rapport à 2012 et 2013), et Saint Denis – Paris, qui poursuit son regain de ponctualité. En outre, les liaisons Pointe à Pitre – Paris, New York – Paris CDG et Mexico – Paris sont en net progrès en 2014, à la différence de liaisons comme Shanghai – Paris CDG, Fort de France – Paris Orly et Toronto – paris CDG qui ont empiré en 2014. Le vol à plus fort trafic New-York – Paris se classe 7e des plus forts taux de retard. Les liaisons en provenance de l’Asie figurent parmi les liaisons les plus ponctuelles en 2014, avec notamment Tokyo – Paris CDG, Pékin – Paris CDG et Singapour – Paris CDG parmi les 6 liaisons contractants le moins de retard à l’arrivée. Les liaisons Atlanta – Paris et Rio de Janeiro – Paris sont en net progrès avec seulement 10% de vols en retard à l’arrivée en 2014. Les liaisons Singapour – Paris CDG et Los Angeles – Paris CDG ont enregistré une moins bonne ponctualité en 2014.
 
Les forts taux d’annulations de vols moyen-courriers en 2014 impliquent tout type d’aéroports, avec 7 aéroports impliqués pour les 10 liaisons les moins régulières (les plus annulées). Les liaisons aux plus forts taux d’annulations qui ont vu leur taux d’annulations augmenter en 2014 par rapport en 2013 sont Genève – Paris CDG, Paris CDG – Genève, Venise – Paris CDG, Tunis – Paris CDG, Paris Orly – Londres et Paris CDG – Tunis.
Parmi les liaisons enregistrant les plus forts taux de retard figurent des liaisons avec le Moyen-Orient (Tel-Aviv) ou l’Afrique du Nord (Alger, Marrakech, Casablanca, Tunis). La liaison Londres City – Paris Orly (35% de retard en 2014) a connu la plus forte détérioration de ponctualité en 2014. De plus, logiquement, les liaisons à court trajet (en provenance d’Allemagne, Luxembourg, Espagne) sont les liaisons moyen-courriers les plus ponctuelles. Il faut noter que la liaison Cologne-Bonn – Paris CDG n’a été exploitée que les 3 premiers mois de 2014, pendant lesquels aucun retard n’a été constaté. À l’exception de Porto – Beauvais, Milan – Paris CDG et Amsterdam – Nice, la ponctualité des liaisons les plus ponctuelles est en retrait par rapport à 2013.
 
En ce qui concerne les plus forts taux d’annulations des vols domestiques en 2014, ils sont observés pour la relation Paris Orly – Marseille, et les liaisons Bordeaux – Marseille et Toulouse – Lyon, avec autour de 5% de vols annulés. Toutes les liaisons aux plus forts taux d’annulations ont considérablement empiré, principalement en raison de la grève d’Air France en septembre. Les liaisons radiales se retrouvent parmi les moins ponctuelles. En 2014, seules 3 des 10 liaisons les moins ponctuelles ont un taux de retard inférieur au taux de l’année 2013 (avec plus de 10% de progrès pour Paris Orly – Lyon). En 2014, les liaisons Toulouse – Lyon, Bordeaux – Nantes, Lyon – Toulouse, Toulouse – Marseille et Nantes – Toulouse sont les plus ponctuelles, avec moins de 5% des retards à l’arrivée. Elles correspondent toutes à des relations transversales, ce qui peut se comprendre en raison de la forte charge des aéroports parisiens. La liaison Toulouse – Lyon poursuit sur la tendance des années précédentes. Seules se sont détériorées les liaisons Marseille – Lyon par rapport à 2013 et Bordeaux – Nantes par rapport à 2012.
 
Pour le transport ferroviaire, après une année 2013 plutôt décevante en termes de taux d’annulation et de retard des trains de longue distance, l’année 2014 avait débuté par un redressement sensible, favorisé par un hiver particulièrement clément. Mais la grève nationale de juin 2014 et les mouvements sociaux locaux qui lui ont succédé ont notamment gommé ces améliorations. C’est ainsi que le taux d’annulation des TGV s’est aggravé (de 0,3% en 2013 à 1,1% en 2014), celui des Intercités est resté à 1,1% mais ces chiffres ne tiennent pas compte des trains dont la programmation a été supprimée à l’avance pour cause de grève. En revanche, la ponctualité des TGV s’est redressée (de 11,7% à 9,6% de TGV en retard), alors que celle des Intercités a empiré (12,3% des trains en moyenne en retard à l’arrivée). Les TER ferroviaires, globalement plus ponctuels que les trains grande ligne, améliorent légèrement leur ponctualité (8,5% de trains en retard de plus de 5 minutes au terminus, contre 8,9% en 2013).
En Île-de-France, la tendance générale du Transilien et des RER a été à l’amélioration en 2014. Les quatre lignes les moins performantes en termes de ponctualité (mesurée en proportion moyenne sur l’année de voyageurs arrivés avec moins de 5 minutes de retard à leur destination), à savoir les RER A, B, D et la ligne K, se sont sensiblement redressées en 2014. Quatre autres lignes sont en progrès (H, L, N et P) alors que les lignes R, C, E et J ont vu leur ponctualité générale annuelle se détériorer.
 

Auteur

  • La Rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format