Le président de la SNCF, Louis Gallois, a déclaré être "extraordinairement surpris" par le préavis de grève de l'ensemble des syndicats de cheminots pour le jeudi 2 juin, estimant que ce "n'est pas conforme au dialogue social".
"Nous avions prévu une réunion le 1er juin sur l'exécution du budget et sur les effectifs et l'on nous colle un préavis pour le 2 juin, c'est-à-dire que la grève vient avant le dialogue social", a indiqué le président de la SNCF. "Je trouve que ce n'est pas conforme au dialogue social et pas conforme à l'accord que nous avions passé en octobre sur la prévention des conflits, et l'amélioration du dialogue social", a commenté M. Gallois, estimant que "la grève est là pour donner des armes lorsque le dialogue a échoué. Là, le dialogue est prévu, il va démarrer et on a la grève avant", a-t-il déploré. "J'ajoute que c'est la 3e et même la 4e grève nationale depuis le début de l'année et que ça devient insupportable pour nos clients et pour l'entreprise elle-même parce que cela a un coût", a ajouté le patron de l'entreprise ferroviaire. L'ensemble des fédérations syndicales de cheminots a décidé mardi de l'organisation d'une "journée d'action de grève pour le 2 juin" sur les salaires, l'emploi, le fret et la défense du service public ferroviaire.
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