A compter du 1er mai prochain.Pas d'incidence sur les vols.A partir du 1er mai, la compagnie américaine United Airlines n'aura plus de base de personnel navigant commercial (les PNC) à Paris.
Quelque 261 personnes – des Français, des Européens, des Américains, tous sous contrats américains – sont concernés. Pour autant, rassure Gilles Talec, le DG France de la compagnie, "il n'y a pas de licenciements, puisque nous proposons au personnel concerné des postes sur d'autres bases, essentiellement à Londres, à Francfort ou aux Etats-Unis". Il ajoute : "Ceux qui accepteront les postes en Europe ne seront pas obligés d'habiter sur place, ils pourront faire la navette, comme c'est aujourd'hui le cas pour certains de ceux qui sont basés à Paris." En fait, il apparaît que la fermeture de cette base parisienne entre dans le cadre des décisions de restructuration liées à la sortie de la compagnie du régime du chapitre 11 (la loi américaine sur les faillites). D'ailleurs, d'autres bases, comme Newark ou Philadelphie, vont également fermer. Gilles Talec tient à préciser que, d'une part, cette décision "n'affectera pas les opérations", d'autre part qu'elle "n'a rien à voir avec les performances des routes opérées depuis Paris" – NDLR : 2 vols par jour, vers Chicago et Washington, depuis la fermeture fin octobre du vol vers San Francisco. Des performances à priori plutôt bonnes, du moins jusqu'au déclanchement de la fameuse affaire des visas : "Nous étions sur des croissances à 2 chiffres, mais si ça continue comme cela, nous risquons, toutes compagnies confondues, d'avoir un manque à gagner de 150 millions d'euros en 2006, ce qui correspond à 200 000 à 250 000 passagers perdus."
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