C’est en voisin qu’Emmanuel Macron est venu rendre visite aux passagers de Ouibus en partance du site de la gare routière de Paris Bercy.
Et à voir comme il s’intéresse à eux et à leurs préoccupations, le locataire du ministère de l’Économie les aime, ces clients de l’autocar, qui grâce à la loi qui porte son nom peuvent depuis un peu moins d’un an voyager loin pour pas grand-chose.Il faut dire que le volet libéralisation de l’autocar longue distance est l’un des volets de la loi Macron qui a eu des aspects immédiatement visibles. Sur place, Emmanuel Macron a rencontré Roland de Barbentane, le directeur général de Ouibus, la filiale autocar longue distance de la SNCF, et Jean-Sébastien Barrault, membre du directoire de Starshipper, le regroupement de 32 autocaristes indépendants qui vient de rejoindre la filiale de la SNCF à travers un contrat de franchise, participant ainsi à un mouvement de consolidation général du secteur. En effet, dans le même temps, l’allemand Flixbus vient d’annoncer le rachat de l’anglais Megabus en Europe continentale. Il ne reste donc plus que 3 principaux acteurs sur le marché français : la SNCF (Ouibus), Flixbus et Transdev (IsiIsilines et Eurolines). S’il est un peu tôt pour savoir qui gagnera la bataille, on peut d’ores et déjà dire que la SNCF a décidé de mettre le paquet. Avec l’intégration de Starshipper, l’offre de Ouibus va passer de 150 à 200 autocars. Au total, cet été, l’offre de destinations sera doublée et le nombre de liaisons disponibles multipliées par 4. Par ailleurs, Ouibus a annoncé mettre en place un système de correspondances avec la gare routière de Paris Bercy comme hub.
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