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Transport

Voyages d'affaires : les low cost à la peine

Les compagnies à bas coûts représentent 2 % du marché.
Moins d'entreprises déclarent les utiliser depuis un an.
En France, le TGV est un obstacle à leur développement.
Selon la dernière édition du baromètre American Express Voyages d'Affaires, les low cost représentent moins de 2 % du marché du voyage d'affaires.
Une tendance, semble-t-il, légèrement à la baisse puisque, d'après les travel managers et les directeurs d'achat interrogés pour le compte d'Amex VA afin d'établir le baromètre, 35 % des entreprises se déclaraient en 2003 utilisatrices des compagnies à bas coûts et elles ne sont plus que 34 % à le faire cette année. Pourtant, on le sait, les entreprises veulent de plus en plus se doter d'outils d'auto-réservation (self booking tools) et demandent dans leur grande majorité que ces outils intègrent les tarifs des low cost et autres web fares. Alors paradoxe ? Pas forcément. C'est peut-être parce qu'elles sont désormais à même de comparer efficacement les prix des uns et des autres que les entreprises continuent à utiliser majoritairement les compagnies traditionnelles. Ce n'est évidemment pas la seule explication. Au départ de France, il semblerait que les low cost opèrent essentiellement sur les lignes loisirs et avec des horaires particulièrement inadaptés aux voyages d'affaires. Il est vrai que le marché français est relativement peu attaqué par les compagnies low cost (de moins en moins d'ailleurs puisque toujours selon la direction d'Amex VA France, le nombre de plates-formes accueillant des low cost est passé de plus de 30 à 25 en un an), surtout si on le compare avec les marchés anglais ou scandinaves. On peut aussi avancer que les compagnies traditionnelles (Air France en tête) ont adapté leur offre pour faire face à la menace : multiplication des gammes tarifaires et des classes de résa, suppression de certaines contraintes, hausses de tarif moins importantes sur les marché les plus exposés, comme le moyen-courrier européen. On peut surtout se rappeler qu'en France le train, et plus particulièrement le TGV, est un obstacle majeur au développement des low cost sur le segment affaires. Ce qui ne risque pas de s'arranger avec le lancement de nouveaux produits comme les tarifs Prem's première ou la mise à disposition par Eurostar de tarifs nets pour certains grands comptes.
Voyage d'affaires

Auteur

  • La Rédaction
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