On parle toujours des "marronniers" de la rentrée et cette année électorale fait revenir au premier plan la polémique sur le pouvoir d’achat des Français.
Car à l’évidence, les chiffres globaux de l’inflation fournis par l’Insee ne reflètent pas ce que vivent au quotidien les consommateurs. Même si le mal est ancien et profond, il n’est jamais bon pour un gouvernement quel qu’il soit de reconnaître qu’une bonne partie de la population s’appauvrit. C’est Michel-Edouard Leclerc qui le premier a mis exergue l’an dernier la notion de pouvoir d’achat "libéré". Sommairement, c’est ce qu’il reste pour vivre une fois payé tout le nécessaire. Une analyse que reprend en partie cette année 60 Millions de consommateurs. Certains postes incompressibles dans le budget des ménages ont explosé: loyer, énergie, services… Ils obligent les Français, qui à tort ou à raison se sentent limités dans leurs moyens, à faire des arbitrages dans leur consommation. Et comme le souligne un article sur le sujet dans le Figaro de vendredi dernier, "seul existe ce qui est perçu"! Ce n’est pas sans conséquence pour les voyages car, soit le client fait une croix sur ses vacances, soit il se précipite chez les "hard discounters" sur le Net. On voit ce que cela peut donner avec l’affaire Elégance…
Billet d'humeur