De multiples causes mises en avant.2004 s'annonce plus encourageant.L'année 2003 ne sera pas à marquer d'une pierre blanche sur la Côte d'Azur.
D'après le Syndicat des hôteliers, la baisse du taux de fréquentation des hôtels de la région a chuté de – 8 % à – 12 % par rapport à 2002. Pour quelles raisons ? Selon lui, elles sont multiples et principalement dues à la guerre en Irak, aux attentats au Proche-Orient, au conflit israélo-palestinien, à la pneumopathie et à l'appréciation de l'euro. La fin de l'année, habituellement plus dynamique en raison des fêtes, a également été plus calme malgré l'afflux d'Italiens venus à la dernière minute et au bon remplissage des deux derniers jours de l'année. Pour le syndicat, 2004 s'annonce sous de meilleurs auspices même si l'appréciation continue de l'euro reste un handicap majeur puisqu'elle augmente de facto les prix pour les touristes en dehors de la zone et incite les clients européens à sortir de l'Union européenne pour bénéficier de l'avantage de change. Les côtés positifs maintenant. Tout d'abord, la reprise en main de la gestion d'Acropolis devrait favoriser le tourisme de congrès, indispensable pour assurer l'ouverture des établissements toute l'année. La réouverture du Palais de la Méditerranée lundi dernier sur la Promenade des Anglais à Nice avec un nouvel hôtel de luxe de 188 chambres géré par Concorde et l'inauguration d'un second casino dans la ville au printemps 2004 devraient attirer de nouveaux touristes. Quelques incertitudes semblent tout de même demeurer. Citons parmi elles la faiblesse des transports en commun, les difficultés de liaison entre Paris et Nice après les dépôts de bilan d'Aéris et d'Air Lib et la baisse des budgets de promotion de l'office du tourisme de la ville de Nice.
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