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Congrès des EDV : parier sur l’union pour préparer l’avenir

Le congrès des EDV vient de se terminer. Cette première convention ‘’du nouveau monde’’, celle de l’après Covid, donna l’occasion à toute une profession de se retrouver, enfin en présentiel, pour tirer les leçons du passé et préparer un avenir recomposé.

Jean Pierre Mas, président de EDV, fixe le cap :

  • Renforcer l’attractivité de nos métiers par la mise en avant de l’expertise des agences de voyages. C’était vrai avant, mais ça l’est davantage aujourd’hui tant la pandémie complique les déplacements en tout genre.
  • Accélérer la digitalisation de la profession pour parvenir à croiser la route des consommateurs qui viennent d’apprendre avec 10 ans d’avance les joies des achats en ligne.
  • Enfin, embrasser sans attendre l’éco-responsabilité, sachant que le voyage se situe à la croisée des chemins dans ce domaine.

Raison pour laquelle, le thème de l’écologie pris une place toute particulière dans ce congrès, au point d’être abordé à toutes les interventions des conférenciers.

Un congrès réussi

Près de 400 personnes, une organisation remarquable, des intervenants de haut niveau, des ateliers pertinents, une implication des instances de la destination et celle du ministre du Tourisme en personne, bref tous les ingrédients étaient réunis pour un congrès réussi.

Honte au tourisme bashing

Pourtant il faut regretter une fausse note : la publication sur les réseaux sociaux d’un agent de voyage critiquant le choix d’une destination outre-mer, consommatrice de CO2 et en particulier un apéritif sur une des plus belles plages du monde, protégée qui plus est…

Le comique…

Visiblement, cet agent ignore que la réalisation de ce congrès génère 900 tonnes de CO2, calculé par EKODEV, qui donneront lieu à une absorption carbone à 100% sous forme de contribution au fond de Voyageurs du Monde, dédié à des projets de reforestation.

Mais plus encore, l’ensemble des intervenants mirent le thème de l’écologie sur le devant de la scène, démontrant l’implication du toute une profession pour cette cause juste.

À titre d’exemple, relayons ici l’intervention de Patrick Pourbaix directeur général MSC France qui précise que sa compagnie projette de prendre 3 ans d’avance sur les recommandations du GIEC, avec :

  • Les piles à combustible. Ce système générant jusqu’à 150kw/h devrait diminuer de 30% les gaz à effet de serre.
  • Le GNL (Gaz Naturel Liquéfié) qui permettra de réduire les diffusions d’oxyde de souffre de 90% et celles d’azote de 85% et de CO2 (-25% que le fioul).
  • Les nouvelles peintures des carènes aptes à gagner freiner la consommation de carburant de 10%
  • Les bornes électriques mises en place par les ports éviter de polluer avec le fioul
  • Et que la compagnie travail déjà sur la technologie hydrogène, l’objectif étant la neutralité carbone total en 2050.

 

Que rien n’est simple pour autant, comme l’explique Marc Rochet président d’Air Caraïbes qui s’efforce, en vain pour l’instant, de faire brancher une prise électrique dont le source n’est qu’à 70 m de son avion pour limiter la pollution de l’air. C’est plus facile de faire un poste sur les réseaux sociaux…que de se battre dans la vraie vie pour faire avancer concrètement l’écologie.

Sans doute, notre comique aurait apprécié l’intervention d’Henri Hourcade précisant que tous les vols d’Air France sont compensés sur le marché domestique et que les vols internationaux le seront en 2030.

Enfin, cet agent à la critique facile, aurait ajouté une dimension à sa quête : oui il faut sauver la planète sans oublier celle de l’humanité comme le clame Jean Pierre Nadir : « si le tourisme est mauvais pour l’humanité, il faut arrêter de voyager tout de suite. Mais si c’est bon pour l’humanité, le tourisme n’est pas le problème, mais la solution. Sachant que 2 milliards d’individus vivent avec 2 dollars par jour et que le tourisme représente pour eux une des seules sources de revenus, posons-nous la seule et vraie question : quelles sont les solutions pour rendre le tourisme compatible avec l’écologie pour sauver l’humanité. »

D’ailleurs, monsieur le comique, puisqu’il semble que le sort de notre planète vous préoccupe, nous aurions aimé vous voir porter la contradiction auprès de nos intervenants ! Rassurez-vous François Xavier Iznic s’en est chargé pour distinguer la part du discours de la réalité concrète. Lui au moins sait travailler ses dossiers….

Sans préjuger de votre connaissance en la matière, qui me semble pourtant limitée, puisque vous laissez entendre que les congressistes ont perturbé l’écosystème de plage de Saona. Votre communauté devait être courroucée de lire une pareille infamie de la part de professionnels du tourisme ! Mais monsieur l’ignorant : si cette plage est effectivement protégée, elle l’est par les dizaines de kilomètres de côte sauvage qui la rend inaccessible par la terre, si ce n’est à pied ou à cheval… Peut-être notre baignade vous inquiétait pour ne pas risquer de perturber le repos des baleines ? Encore fallait-il que ce soit la saison, mais surtout monsieur l’ignorant, ces cétacés ne viennent jamais de ce côté-ci de l’île. Vous ne le saviez pas ? Alors pourquoi jeter le discrédit sur toute une profession par un mensonge ?

Enfin, n’ayons pas l’outrecuidance de rappeler à notre comique ignorant que la bande passante qu’il utilise pour son poste représente 6 % des dépenses énergétiques de la planète, soit plus du double du transport aérien. Mais plutôt que d’amplifier la polémique, restons concentrés sur le métier d’agent de voyages. Ce métier, précisément pour les raisons invoquées, est et va être au cœur des préoccupations de notre société pour gagner le combat de cette transition écologique. Les attentes sont immenses. Nous avons besoin de la bonne volonté de tous

Telle était la conclusion de Jean Pierre Mas : « restons unis devant l’ampleur des défis qui se présentent à nous. » Et pourquoi insister sur cette union ? Justement, car elle a sauvé notre profession. Si Jean Pierre Mas, René Marc Chikli, Valérie Boned, Laurent Abitbol, Jean François Rial et les autres n’avaient pas présenté un front commun auprès du gouvernement, nos métiers n’existeraient plus aujourd’hui et probablement vous n’ont plus.

Sauver la planète, l’humanité et nos métiers

« Le tourisme est facteur de paix grâce aux rencontres et aux échanges avec d’autres cultures et d’autres sensibilités. C’est important de le rappeler surtout en ce moment » : ajoute Marc Rocher. Devant cette belle ambition, l’agent de voyage devient un acteur naturel pour se projeter dans cette quête. Bienvenu aux femmes et hommes de bonne volonté qui se battent pour cette noble cause. Mais, il faut du courage comme le souligne le président d’Air Caraïbe : « quand il s’agit d’affronter le contrôle aérien pour les engager à travailler sur les routes afin de réduire de 15% la consommation des avions, nos politiques, une fois nommés, arrache la page courage de leur dictionnaire. »

Et oui, c’est plus facile de faire un poste sur les réseaux sociaux…que de se battre dans la vraie vie pour faire vraiment avancer l’écologie. Heureusement, les congressistes des EDV viennent de témoigner leur implication pour faire avancer concrètement l’éco tourisme.

 

 

 

 

 

 

 

Jean Pierre Mas, président de EDV, fixe le cap :

  • Renforcer l’attractivité de nos métiers par la mise en avant de l’expertise des agences de voyages. C’était vrai avant, mais ça l’est davantage aujourd’hui tant la pandémie complique les déplacements en tout genre.
  • Accélérer la digitalisation de la profession pour parvenir à croiser la route des consommateurs qui vient d’apprendre avec 10 ans d’avance les joies des achats en ligne.
  • Enfin, embrasser sans attendre l’éco-responsabilité, sachant que le voyage se situe à la croisée des chemins dans ce domaine.

Raison pour laquelle, le thème de l’écologie pris une place toute particulière dans ce congrès, au point d’être abordé à toutes les interventions des conférenciers.

Un congrès réussi

Près de 400 personnes, une organisation remarquable, des intervenants de haut niveau, des ateliers pertinents, une implication des instances de la destination et celle du ministre du Tourisme en personne, bref tous les ingrédients étaient réunis pour un congrès réussi.

Honte au tourisme bashing

Pourtant il faut regretter une fausse note : la publication sur les réseaux sociaux d’un agent de voyage critiquant le choix d’une destination outre-mer, consommatrice de CO2 et en particulier un apéritif sur une des plus belles plages du monde, protégée qui plus est…

Le comique…

Visiblement, cet agent ignore que la réalisation de ce congrès génère 900 tonnes de CO2, calculé par EKODEV, qui donneront lieu à une absorption carbone à 100% sous forme de contribution au fond de Voyageurs du Monde, dédié à des projets de reforestation.

Mais plus encore, l’ensemble des intervenants mirent le thème de l’écologie sur le devant de la scène, démontrant l’implication du toute une profession pour cette cause juste.

À titre d’exemple, relayons ici l’intervention de Patrick Pourbaix directeur général MSC France qui précise que sa compagnie projette de prendre 3 ans d’avance sur les recommandations du GIEC, avec :

  • Les piles à combustible. Ce système générant jusqu’à 150kw/h devrait diminuer de 30% les gaz à effet de serre.
  • Le GNL (Gaz Naturel Liquéfié) qui permettra de réduire les diffusions d’oxyde de souffre de 90% et celles d’azote de 85% et de CO2 (-25% que le fioul).
  • Les nouvelles peintures des carènes aptes à gagner freiner la consommation de carburant de 10%
  • Les bornes électriques mises en place par les ports éviter de polluer avec le fioul
  • Et que la compagnie travail déjà sur la technologie hydrogène, l’objectif étant la neutralité carbone total en 2050.

Que rien n’est simple pour autant, comme l’explique Marc Rochet président d’Air Caraïbes qui s’efforce, en vain pour l’instant, de faire brancher une prise électrique dont le source n’est qu’à 70 m de son avion pour limiter la pollution de l’air. C’est plus facile de faire un poste sur les réseaux sociaux…que de se battre dans la vraie vie pour faire avancer concrètement l’écologie.

Sans doute, notre comique aurait apprécié l’intervention d’Henri Hourcade précisant que tous les vols d’Air France sont compensés sur le marché domestique et que les vols internationaux le seront en 2030.

Enfin, cet agent à la critique facile, aurait ajouté une dimension à sa quête : oui il faut sauver la planète sans oublier celle de l’humanité comme le clame Jean Pierre Nadir : « si le tourisme est mauvais pour l’humanité, il faut arrêter de voyager tout de suite. Mais si c’est bon pour l’humanité, le tourisme n’est pas le problème, mais la solution. Sachant 2 milliards d’individus vivent avec 2 dollars par jour et que le tourisme représente pour eux une source des seules sources de revenus, posons-nous la seule et vraie question : quelles sont les solutions pour rendre le tourisme compatible avec l’écologie pour sauver l’humanité. »

D’ailleurs, monsieur le comique, puisqu’il semble que le sort de notre planète vous préoccupe, nous aurions aimé vous voir porter la contradiction auprès de nos intervenants ! Rassurez-vous François Xavier Iznic s’en est chargé pour distinguer la part du discours de la réalité concrète. Lui au moins sait travailler ses dossiers….

Sans préjuger de votre connaissance en la matière, qui me semble pourtant limitée, puisque vous laissez entendre que les congressistes ont perturbé l’écosystème de plage de Saona. Votre communauté devait être courroucée de lire une pareille infamie de la part de professionnels du tourisme ! Mais monsieur l’ignorant : si cette plage est effectivement protégée, elle l’est par les dizaines de kilomètres de côte sauvage qui la rend inaccessible par la terre, si ce n’est à pied ou à cheval… Peut-être notre baignade vous inquiétait pour ne pas risquer de perturber le repos des baleines ? Encore fallait-il que ce soit la saison, mais surtout monsieur l’ignorant, ces cétacés ne viennent jamais de ce côté-ci de l’île. Vous ne le saviez pas ? Alors pourquoi jeter le discrédit sur toute une profession par un mensonge ?

Monsieur le comique, vous pratiquez le métier d’agent de voyage. Ce métier, précisément pour les raisons que vous invoquez, est et va être au cœur des préoccupations de notre société pour gagner le combat de cette transition écologique. Les attentes sont immenses et nous avons besoin de la bonne volonté de tous.

Telle était la conclusion de Jean Pierre Mas : « restons unis devant l’ampleur des défis qui se présentent à nous. » Et pourquoi insister sur cette union ? Justement, car elle a sauvé notre profession. Si Jean Pierre Mas, René Marc Chikli, Valérie Boned, Laurent Abitbol, Jean François Rial et les autres n’avaient pas présenté un front commun auprès du gouvernement, nos métiers n’existeraient plus aujourd’hui et probablement vous n’ont plus. Conclusion, honte au tourisme bashing et bienvenu aux femmes et hommes de bonne volonté qui se battent pour sauver la planète, l’humanité et nos métiers.

Les congressistes viennent de témoigner leur implication pour cette cause dans l’union. Elle est là la bonne nouvelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Auteur

  • Rémi Bain Thouverez
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