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Billet d'humeur

Thomas Cook, XL Airways: le difficile exercice de l'entre deux

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Pas facile d’être tour-opérateur en cette rentrée! Déjà 2019 se profilait comme une année sinon à perte du moins tout juste à l'étale. Pour nombre d’entre eux, la crise des Gilets jaunes avait fortement freiné les réservations depuis novembre 2018. L’activité de l’été, décevante, allait pouvoir être améliorée par les prises de commandes sur l’hiver. C’est du moins ce qui pouvait être attendu avec des mises en marché très tôt.

 
Tout l’été, chacun a communiqué sur une offre de produits –complète ou partielle– déjà ouverte en ligne à la vente. Et puis Aigle Azur a fait défaut. Une première alerte. Si on ne sait pas quels étaient tous les tour-opérateurs engagés et à quelle hauteur, leur nombre est beaucoup plus conséquent avec XL Airways.
 
Sur la République dominicaine, Cancun ou les Antilles, la compagnie affiche des tarifs bas qui ont séduit les TO. Chaque saison ils ont été nombreux à s’engager. Et même si les rumeurs sur la santé financière de la compagnie n’étaient pas bonnes, on ne sait jamais quand les actionnaires vont siffler la fin du jeu.
 
Lundi dernier, les tour-opérateurs ont dû modifier en urgence leurs plans de vol à l’annonce du dépôt de bilan, et trouver des solutions très rapidement. Alpitour / Bravo Clubs a par exemple trouvé des blocs-sièges chez Air Europa, Air France et Air Caraïbes.
 
Les prix ne sont évidemment pas les mêmes que pour des engagements pris il y a plusieurs mois. Surtout à des dates aussi prisées que Noël et le Jour de l’An… Pour ceux qui co-affrètent, c’est encore plus délicat. Mais comme il faut bien assurer la saison hiver, les TO n’ont d’autre choix que de sortir de l’argent en espérant recouvrer leur créance avec l’administrateur judiciaire…
 

Le client ou la trésorerie

La faillite du groupe Thomas Cook le 23 septembre et, par ricochet, l’imminent dépôt de bilan de sa filiale française compliquent encore plus la situation pour certains et en atteint d’autres. Déjà parce que hormis Ôvoyages qui n’était pas référencé par TC, tous les TO -même son concurrent TUI- ont effectué des ventes dans les agences Thomas Cook ou Jet Tours en août et septembre.
 
A quelques exceptions près (Club Med, Héliades, National Tours, FTI…), ces voyagistes ne récupéreront pas les sommes versées par les clients. L’argent recueilli par les agences intégrées et franchisés transmis à Londres y a été bloqué par le process de liquidation…  Pour autant des clients TC/ Jet tours sont prévus sur les prochains départs.
 
Depuis lundi, c’est le dilemme : faire partir ou pas les clients ? Chez Asia, c’est oui. « Il en va de notre image, du sérieux de notre marque » affirme Guillaume Linton, président du TO. « Nous avons un groupe solide en appui» argumente Hélion de Villeneuve, DG d’Austral Lagons. Pas sûr que tous les tour-opérateurs puissent financièrement se le permettre. Pour certains opérateurs, on ne parle même plus de marge dégradée mais de survie. La mise en redressement judiciaire permettra au moins de présenter la facture à l’administrateur judiciaire…
Thomas Cook

Auteur

  • Myriam Abergel
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