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Distribution

Selectour, “une marque pas suffisamment connue du grand public”

Elu depuis un an et quatre mois à la tête de Selectour, Laurent Abitbol est monté sur la scène du Palais des Congrès de Lyon pour parler d’avenir et d’argent, mais aussi pour tordre le coup à tous ses détracteurs.

 
En s’adressant aux quelque 540 personnes dans la salle, Laurent Abitbol est venu démontrer “la force du GIE Selectour Havas” et ses 1 550 points de ventes (1 700 avec le Cediv). “La centrale d’achat c’est notre force”. En conséquence, le dirigeant a annoncé “un chèque supplémentaire d’1,4 millions d’euros” qu’il ira lui-même reverser aux adhérents.
 
“Selectour est une marque forte et en croissance mais pas suffisamment connue du grand public. Nous allons nous en occuper” affirme Laurent Abitbol. Dès le mois prochain, un budget sera voté en conseil d’administration pour une campagne de pub radio et/ou télé en 2018. Autre initiative, le vote d’un budget d’environ 700 000 euros qui sera alloué aux Régions pour qu’elles puissent mener des campagnes régionales.
 
Concernant les négociations avec les tour-opérateurs pour les contrats 2019-2021, le président de Selectour a répété qu’elles n’ont pas commencé. Chacun sait que le réseau s'engagera sur des volumes de ventes et que les fournisseurs devront lui verser un taux de commission plus élevé. Pour Laurent Abitbol, "un partenariat gagnant - gagnant" qui va déboucher sur "différentes catégories de TO" afin de "mieux piloter les ventes". Lancé l'an prochain, Selectour + qui permettra notamment d'incentiver les vendeurs sera l'un de ces outils pour mieux piloter ses ventes. Les agents de voyages bénéficieront également d'outils statistiques pour suivre en temps réel les ventes TO sur une région déterminée.
Dans sa quête de performance, le GIE Selectour Havas veut également acheter sa propre technologie. "C'est le conseil d'administration qui décidera mais il est impératif que nous disposions de notre propre technologie d'ici 2019" martèle Laurent Abitbol.
 
Comme souvent dans ses discours, Laurent Abitbol laisse une part à l'improvisation. Cette fois-ci pour répondre à ses détracteurs. Sur l'opacité supposée de la gestion du réseau, le dirigeant a été très clair : "Je n'ai pas le carnet de chèque. Tout est décidé en conseil d'administration". "Selectour, c'est 530 patrons. Rien n'est caché. Tout est transparent" a-t-il ajouté, n'hésitant pas à dévoiler son salaire de président de la coopérative, "8 000 euros brut + 340 euros par jour" pour se loger.
 
Laurent Abitbol est aussi conscient qu'il faut "savoir dépenser pour recevoir". Et de citer en exemple Air France invité à diner chez Bocuse, "cela m'a coûté 3 000 euros mais en retour nous avons gagné 800 000 euros". "Mon seul métier chez Selectour, c'est de négocier. Avoir de meilleurs contrats. Le reste je ne m'en mêle pas" affirme celui qui restera "toujours Selectour quoi qu'il arrive".
 
 
Selectour Laurent Abitbol

Auteur

  • David Savary
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