Droit de réponse de Travel Planet
A la suite de notre article, "Affaire Travel Planet : Air France se félicite de la décision du Tribunal de commerce de Lille", Travel Planet réagit et la compagnie d' "instrumentaliser des décisions de la chambre consulaire" pour lui nuire. Nous publions en intégralité le droit de réponse.
"Travel Planet subit actuellement une attaque sans précédent de la part d’Air France, en position dominante dans l’industrie du voyage d’affaires, qui n’hésite pas à utiliser tous ses réseaux pour obtenir, sous la pression des grosses TMC qui perdent des parts de marché face à Travel Planet, sa fermeture et la tête de Betty Seroussi, sa dirigeante, qu’elle qu’en soit les conséquences économiques et sociales pour une société qui emploie plus de 100 salariés.
Travel Planet a développé une approche moderne et sans précédent dans la distribution des voyages d’affaires pour l’intérêt de ses clients plutôt que ceux d’Air France et se voit aujourd’hui acculé par la direction commerciale France de la compagnie qui met en oeuvre tout le poids de la marque Air France pour la discréditer auprès de ses clients, de ses prospects et du marché en général.
Le dernier jugement rendu par le tribunal de Commerce de Lille est une preuve flagrante puisqu’il reflète une position partielle et partiale de cette juridiction et on peut légitimement s’interroger sur une décision rédigée au futur, au lieu du présent, reprenant mot pour mot les allégations d’Air France… Cette dernière omet par ailleurs de signaler qu’elle a été déboutée de sa principale demande à l’encontre de Travel Planet.
L’appel de cette décision a été interjeté dès ce jour près de la cour d’appel de Paris ayant compétence exclusive en matière de pratique restrictive de concurrence. Plusieurs autres procédures sont par ailleurs en cours à l’initiative de Travel Planet, dont certaines auprès du procureur de la République de Lille.
Le temps judiciaire n’est pas le temps de la communication et Air France utilise sa puissance de communication pour discréditer Travel Planet alors même qu’aucune décision définitive jugée par des magistrats professionnels n’a été rendue à ce jour et qu’aucune exécution provisoire n'a été ordonnée, preuve que les juridictions de première instance ne souhaitent pas se prononcer sur un dossier bien plus complexe qu’il n’y parait".