Air Caraïbes devrait boucler 2016 sur la même tendance que 2015, qui avait été une excellente année. Mieux, pour la première fois, la filiale du groupe Dubreuil devrait dépasser la barre très symbolique du million de passagers sur ses routes transatlantiques.
La stratégie visant à accroitre l’offre et à répercuter la baisse du prix du kérosène sous la forme d’une politique tarifaire agressive a visiblement reçu un écho favorable du côté des passagers. A fin septembre, Air Caraïbes revendique 33% de parts de marché (+2 points) et 12% de passagers supplémentaires sur Pointe-à-Pitre, 34% de PDM (+2 points) 10% de passagers supplémentaires sur Fort-de-France et 39% de PDM et 9% de passagers de plus sur Cayenne. Le tout avec la petite satisfaction d’être passé devant Air France en PDM sur les Antilles pendant la période juillet/aout. Période durant laquelle Air Caraïbes a opéré jusqu’à 3 vols par jour sur ses 2 routes principales en affrétant l’A330 de French Blue.
Un réseau caribéen presque complet
Depuis l’ouverture de Cuba le 9 décembre dernier et avec la route des Bahamas en 2017, le réseau Caraïbes de la compagnie est presque complet. La croissance en 2017 se fera donc à travers l’ajout de fréquences et l’augmentation de capacité. En février et en mars, Air Caraïbes recevra ses 2 premiers Airbus A350-900, que la compagnie positionnera sur les Antilles françaises. A ce moment, sa flotte long-courrier se composera de 8 appareils.
Un avion de "secours"
Deux A350 et six A330, dont un A330-200 qui sera utilisé comme avion de réserve. Une opération rendue nécessaire par un développement qui conduit Air Caraïbes à opérer de façon un peu "tendue". En effet, le coût de location d’un A330-200 (environ 4 millions de dollars par an) est inférieur aux coûts directs et indirects (indemnisation des clients, image de la compagnie…) générés par les aléas d’exploitation. Qui plus est, cet appareil de "secours" pourra également être utilisé pendant les périodes d’hyperpointe et pourra aussi servir de réserve de moteurs.