La police néerlandaise a annoncé avoir interpellé mardi à Amsterdam un pilote américain ayant consommé trop d'alcool quelques minutes avant le décollage de son avion.
Dénoncé par un collègue, il a été arrêté. Le vol a été retardé le temps de trouver un autre pilote, à jeun celui-là. Rappelons qu'en théorie, les pilotes n'ont pas le droit aux boissons alcoolisées dans les dix heures précédant un vol. En pratique, certains pilotes passent outre, d'autant plus facilement qu'il n'y a pas - ou peu – d'alcotest dans les aéroports français. Mais un nouveau phénomène inquiète davantage les médecins aéronautiques : la prise de stupéfiants. Un directeur des opérations aériennes d'une compagnie expliquait récemment dans un article du Point ne plus craindre "le verre de rouge mais les joints fumés en escale, surtout par les jeunes pilotes". Heureusement que Jean-Luc Delarue n'est pas pilote de ligne, il aurait déjà tenté de poser son 747 sur un porte-avion.
Billet d'humeur