Vendredi dernier, après douze heures de vol, j’atterris à CDG vers 7h30 du matin où visiblement personne n'attend l'appareil d'Air Mauritius.
Il aura en effet fallu plus de 30 minutes avant qu’une passerelle soit reliée à notre appareil. Bon nombre de passagers s’inquiétaient alors de rater leur correspondance. Mais cela n’arrivera pas, car ce matin-là des centaines de vols au départ de CDG sont simplement annulés. Motif ? Il a neigé. A peine 3 centimètres sont tombés, mais cela a suffi à paralyser la moitié des hubs européens. Pour moi, dont la correspondance vers Amsterdam aurait dû prendre à peine 55 minutes, le périple pour rentrer à la maison, prendra 7h et passera par le RER B vers la Gare du Nord puis le Thalys. Le long du trajet, de Belgique aux Pays-Bas, la fine couche de neige disparait sous la pluie en un rien de temps. La seule chose qui ne fond pas c’est le montant exorbitant des taxes aéroports. Une partie ne doit-elle pas justement servir à équiper les aéroports de matériels adéquats en cas de chute de neige ? Et dire qu’on veut envoyer des touristes sur la lune. C’est pas gagné.
Billet d'humeur