Alors que New York a évité in extremis ce week-end une attaque d’envergure à la voiture piégée, on comprend, tout d’un coup, que la menace terroriste est bien plus angoissante que tous les volcans d’Islande.La fermeture de l’espace aérien consécutive à l’éruption d’un volcan islandais va sans doute mettre en péril la trésorerie de nombreuses entreprises du tourisme.
Quelques-unes estiment même que les conséquences de ce nuage de cendre vont être encore plus épouvantables pour leurs finances que l’ont été les attentats terroristes du 11 Septembre. Reste que cette comparaison, réalisée sous le coup d’une émotion bien compréhensible, perd de son sens, quand, une attaque terroriste déjouée à New York, vient nous rappeler à quel point le 11 Septembre est toujours une réalité. Mettre sur le même plan un attentat terroriste, qui a changé durablement les règles de sécurité aérienne et notre manière de voyager, avec une décision prise, justement, pour éviter des crashes d’avion, n’a, d’un seul coup, plus de sens. Mieux, et bien loin des attentats du 11 Septembre qui mettaient alors au grand jour la fragilité du transport aérien, le secteur vient de démontrer qu’il n’était pas question de transiger avec la sécurité des passagers. Sans doute auront-ils été frustrés dans leur envie de voyager, mais l’envie est toujours là. Ca change tout.
Billet d'humeur