La capitale argentine a retrouvé un nouveau souffle et son OT veut le faire savoir. Stable, le marché français a du potentiel de croissance au vu de la richesse culturelle de la destination. De nouvelles routes aériennes au départ d'Europe augmentent l'accessibilité.
"Une ville de passion" déclare Alfredo Fragueiro, directeur de la communication RP de l'OT de Buenos Aires. Rencontré à Paris, le jeune responsable rappelle combien la ville est à la fois éclectique et un mélange d'influences européennes.
Sa culture est en effet imprégnée par celle de ses habitants majoritairement issus d'Italie, d'Espagne, de France et du Royaume-Uni. Ce qui rend la ville si "agréable" aux voyageurs européens et si "facile à appréhender". "Les visiteurs se sentent à l'aise dans les rues de Buenos Aires" assure-t-il.
Étendue sur 203 km2 (le double de Paris) avec seulement 3 millions d'habitants, Buenos Aires veut d'ailleurs mettre en valeur la richesse de sa population. Un atout majeur présenté dans le dernier film promotionnel "Somos Portenos" salué l'an dernier par l'OMT "pour son authenticité" (voir vidéo ci-dessous).
48 quartiers, le football et le pape
Chacun des 48 quartiers a "une identité forte héritée de traditions et d'immigrations différentes", souligne Alfredo Fragueiro. Et de citer la Recoleta, où se trouve le quartier français.Mais aussi le Congreso avec ses impressionnants bâtiments, tel le théâtre Colon dont l'acoustique ravit les plus grands chanteurs d'opéra. Ou Palermo et son mythique terrain de polo, le Campo Argentino.
Aux traditionnels monuments et sites culturels -"Buenos Aires compte 160 musées et 287 théâtres avec des spectacles comme à Broadway sur l'avenida Corrientes"-, la ville développe de nouvelles zones touristiques sous la poussée du street art. "El Regreso de Quinquela", la plus longue fresque du monde (2.000 m2) est d'ailleurs dessinée à Buenos Aires. La vie nocturne est un autre atout de la capitale argentine. Avec des bars nombreux et des restaurants "où la viande est une des meilleures du monde".
Bien sûr, l'Argentine, c'est aussi le football : "Buenos Aires compte plus de stades que Londres !" Des bus permettent "pour environ 5€" d'en découvrir 7 et leur quartier respectif. Même "le quartier Boedo et le stade du club San Lorenzo font partie de l'itinéraire du bus -gratuit- sur la vie du pape François car il en est un fervent supporter" explique le responsable de l'OT.
Une porte d'entrée sur l'Amérique latine
Si le coût de la vie n'est pas très bon marché –"le prix d'un restaurant est équivalent à l'Europe, l'Argentine a le PIB le plus élevé d'Amérique latine" précise Alfredo Fragueiro–, la ville offre d'autres avantages. Comme un système de transports publics bien connecté avec bus, métro et vélos en libre-service. "Il n'y a pas beaucoup de dénivelé et la température est bonne toute l'année, autour de 25°C" précise le responsable à l'OT.Avec 50.000 à 60.000 touristes par an, le marché français reste stable (54.000 en 2017). C'est une destination qu'ils apprécient : six Français sur dix ayant visité la capitale argentine la recommanderaient à leurs proches selon une étude de l'OT. Air France opère en vol direct quotidien sur Buenos Aires.
Le marché s'ouvre avec "l'arrivée des low cost long-courrier, Level depuis Barcelone et Norwegian depuis Londres, explique Alfredo Fragueiro. Ce qui fait de Buenos Aires une destination parfaite pour commencer un voyage en Amérique latine."
Routards et étudiants (61.078 étrangers en 2017) constituent un vivier de touristes traditionnel pour la destination. En 2016, la ville qui a accueilli 2,26 millions de touristes internationaux a décidé d'axer sa stratégie de promotion touristique sur 4 segments : CSP+, Mice, LGBT et luxe.
L'OT de Buenos Aires sera présent au prochain IFTM Top Resa, à Paris, en septembre 2018 et à l'ILTM à Cannes en décembre.