Représenté en France par Interface Tourism, Bahrein cherche à se "vendre" sur le marché français comme une destination à part entière et affirme ses différences avec ses voisines du Golfe.
Relié par un pont de 25 km à l'Arabie Saoudite, la Chaussée du roi Fahd, Bahrein s'est longtemps contenté de la visite de ses voisins - plus de sept millions par an. La baisse des prix des matières premières a poussé l'archipel à développer le tourisme et s'intéresser à d'autres marchés, dont la France. C'est ce qu'est venu expliquer à Paris, Sheikh Khaled Bin Humood Al-Khalifa, président du Bahrain Tourism and Exhibition Authority : "Nous avons reçu 19 449 Français en 2016 et nous avons pour objectif de tripler ce chiffre en lançant des packages commercialisés par les agences et tour-opérateurs". Premier atout de la destination, elle bénéficie depuis Paris d'un vol direct. Ensuite, si l'on doit la comparer aux autres pays de la région, elle semble plus facile à appréhender : "Les femmes n'ont pas l'obligation de se couvrir le visage, elles peuvent conduire et occupent des fonctions importantes", précise Khaled Bin Humood Al-Khalifa. "Bahrein est sensible à cette question d'égalité". Et il y est aisé de boire un verre en terrasse : "Pas besoin de rendre dans les hôtels pour trouver de l'alcool".
Toutes les grandes chaînes hôtelières sont représentées et d'autres ouvertures sont déjà prévues comme un One & Only en 2017. Destination balnéaire, Bahrein vaut aussi pour ses forts, son souk traditionnel ou encore son circuit de Formule 1. A ne pas manquer, aussi, Qal’at al-Bahreïn, un site archéologique, ouvert au public et inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
"Et on peut facilement prendre trois kilos pendant son séjour", sourit Khaled Bin Humood Al-Khalifa pour mettre en avant la gastronomie.. Autre point de curiosité, les plages de sable blanc de l’île de Jarada apparaissent et disparaissent en fonction de la marée.
Et si on ajoute à tout cela que les visiteurs peuvent aussi se détendre sur plages des îles Hawar, on comprend aisément que Bahrein dispose d'un potentiel encore peu exploité par les professionnels du tourisme.