Grâce au travail des secours, qui ont permis de limiter les dommages suite au naufrage d'un bateau japonais, l'île Maurice a pu échapper au pire.
Plus de peur que de mal ? Après la fuite d’un millier de tonnes de fioul d’un bateau japonais, échoué fin juillet au large de l'île Maurice, l'office de tourisme a fait part de son soulagement mardi, « les équipes de sauvetage [ayant] pu éviter le pire ».
« Les dommages causés dans les lagons, sur les côtes et sur l'écosystème restent localisés. C’est un soulagement majeur pour les Mauriciens et l'industrie touristique mauricienne. Une grande partie du carburant déversé dans certaines parties des lagons du sud-est de Maurice a été enlevée et éliminée dans des lieux sécurisés », annonce l'OT dans un communiqué.
Un désastre évité
Les opérations de secours ont en effet permis de pomper près de 3000 tonnes d’hydrocarbures sur les 4000 que transportait le MV Wakashio, avant que ce dernier ne se brise en deux dimanche dernier. De quoi éviter un véritable désastre écologique, l'impact de la marée noire restant localisé dans la région sud-est de l'île sur une distance estimée de 10 à 12 kilomètres de côtes. Une nouvelle positive pour les professionnels du tourisme, qui attendent encore la réouverture des frontières, fermées depuis plusieurs mois pour éviter une propagation du coronavirus sur l'île.
« Des rapports encourageants confirment que même les principales plages du sud-est ainsi que le parc marin de Blue Bay ne sont pas touchées. Les plages et les lagunes de la plupart des parties Sud et Est de l'île ainsi que du Nord et de l'Ouest n'ont pas été touchées. C’est un constat encourageant pour les hôtels, les stations balnéaires et autres opérateurs touristiques, qui restent prêts à accueillir à nouveau les touristes lorsque les frontières rouvriront, après avoir été fermées au début de l'année en raison de l'épidémie de Covid-19 », ajoute l'office de tourisme de l'île Maurice.
La France a de son côté annoncé redouter que le bateau échoué au large de l’île Maurice entraine prochainement une pollution des plages de l’île de La Réunion. Une situation, là-aussi, surveillée de près par les autorités.