Le juge du tribunal de commerce de Paris, qui vient de prononcer le redressement judiciaire de Boiloris, a choisi Salaün pour gérer les agences jusqu'à la fin février. D'autres repreneurs peuvent se manifester jusqu'à la fin du mois de janvier.
Les agences Boiloris vont pouvoir rouvrir avec les agréments (Iata, référencements TO...) du groupe Salaün. Autrement dit, toutes les ventes qui seront faites à partir de maintenant seront assurées par Salaün qui "ne pouvait pas faire une offre de reprise sérieuse si les agences restaient fermées" explique Stéphane Le Pennec à la sortie de l'audience du tribunal de commerce ce jeudi 12 janvier après-midi.
Le groupe breton, qui connait bien le réseau Boiloris, croit au potentiel des agences et à l'implication de ses salariés. "On vous souhaite de réussir" a d'ailleurs dit le président aux représentants des salariés présents dans la salle d'audience. Interrogé à la sortie du tribunal, Didier Munin, pdg de Boiloris, se dit satisfait de cette solution qui "préserve les emplois et permet au réseau de continuer".
Les candidats à la reprise du réseau ont jusqu'à la fin janvier pour déposer leurs offres. Fin février, le juge décidera quelle solution est définitivement validée.