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Distribution

Iata verrouille le BSP

Iata poursuit le déploiement de son BSP nouvelle formule. Certains étages de la fusée, comme le paiement du BSP à la quinzaine, sont déjà appliqués en France. D’autres, et non des moindres, sont dans les tuyaux. Le 22 novembre, la section 5 de la résolution 812 a en effet été adoptée. Un atelier à été consacré au sujet lors des Journées des Entrepreneurs du Voyage.  

Les règles changent au second semestre 2019

Au premier semestre 2019, les règles du BSP vont profondément changer. Aujourd’hui, les agences qui sont accréditées Iata peuvent émettre sans limitations. Demain ce sera une autre histoire.
D’abord parce qu’il n’existera pas un, mais trois niveaux d’accréditation, déterminés en fonction des ratios financiers des agences, qu’on appellera nivaux A, B ou C.
Le niveau A, c’est une sorte d’accréditation « light ». Un niveau qui ne nécessite pas de revue financière, avec lequel l’agence n’a pas accès au crédit, donc au BSP. Elles sont donc contrainte de payer à l’émission, soit avec la carte de crédit du client, soit en utilisant Easypay, le système de compte bancaire pré garni que Iata est en train de mettre en place. C’est un mode de fonctionnement qui peut convenir à de toutes petites agences, qui ont envie d’être Iata tout en restant autonomes ou qui ne peuvent pas fournir de garantie financière.
A l’autre bout du spectre, le niveau C, une accréditation unique pour les agences multinationales, pour laquelle, la revue financière est trimestrielle.
Entre les deux, il y a l’accréditation B. Elle correspond grosso modo à l’accréditation actuelle, avec revue financière annuelle.

Limitation du volume BSP

Avec toutefois une différence de taille (qui concerne également le niveau C). Pour se protéger de la fraude, Iata a en effet décidé de limiter le volume financier qu’une agence pourra réaliser à travers le BSP. Ou, pour le dire autrement, de limiter le montant du crédit accordé aux agences. La méthode de calcul est simple, le volume des transactions transitant par le BSP ne pourra pas être supérieur au double d’une somme correspondant à la moyenne des trois meilleurs périodes (en l’occurrence en France, les trois meilleures quinzaines) de l’année écoulée. Au-delà de ce volume, l’agence sera obligée d’utiliser la carte de crédit du client ou le système Easypay.
Cela peut poser de sérieux problèmes à des agences dont le périmètre augmente soudainement. Par exemple, après avoir remporté un appel d’offre ou signé un groupe significatif.

Les représentant des agences se sont battus pour limiter la casse

Et il s’agit là d’un moindre mal. Initialement, Iata voulait que le volume corresponde à la moyenne des trois meilleures périodes + 5%, ce qui aurait impacté 40% des agences. Les représentants des agences aux réunions avec Iata ont réussi, après de longues et âpres négociations, à faire monter le chiffre à plus 100% et à ce que les agences reçoivent des « warning » pour leur permettre d’anticiper. Comme le résume Christine Baal, qui préside le comité aérien de l’Ectaa et qui est l’une des troi personnes qui représente les agences de voyages européennes dans les négociations avec Iata, « il s’agit là d’un changement très important dont personne n’est exonéré ».
IATA

Auteur

  • Mathieu Garcia
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