Les détecteurs thermographiques s’imposent, preuve à l’appui, comme une des principales solutions pour faciliter le dépistage des maladies.
Alors que le déconfinement approche à grands pas en France, il reste encore de nombreuses questions en suspens. Le protocole sanitaire que les entreprises doivent adopter reste en cours d’élaboration. Autre préoccupation majeure : celle du redressement de l’économie et en particulier celui de l’industrie du tourisme, la plus durement impactée. L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) anticipe une perte de 300 à 500 milliards de dollars des recettes en 2020, soit le tiers de 1500 milliards générés en 2019. La France quant à elle subira une baisse à hauteur de 40 milliards d’euros par trimestre !
les caméras thermiques
État, association, syndicat et plus globalement l’interprofession se mobilisent au chevet de ce secteur pour, ni plus ni moins, tenter de le sauver. Parmi les pistes à suivre pour sortir de cette crise, la technologie sera ‘’en première ligne’’. En effet, les caméras thermiques permettant de détecter les potentiels malades dans les lieux publics se présentent comme une des solutions les plus efficaces pour prévenir la contagion des virus. Elles savent démontrer leur utilité et sont déjà à l’œuvre dans les pays d’Asie.La prévention
Première crise sanitaire mondiale dans l'histoire récente, le Covid-19 oblige les entreprises et pays à revoir leur approche sur la prévention de ces pandémies. « Avant, il y avait une crise de cette ampleur tous les 100 ans, maintenant, c'est tous les 5 ans » dénonce Régis Avenel (voir interview), chargé de la communication pour la branche européenne de Dahua, un des leaders du marché de la vidéosurveillance. Rappelant que les protocoles de prévention « vont devenir standard pour la vie de tous les jours dans les prochaines années ».Sur ce point pourtant la France semble prendre du retard, notamment du fait de sa législation devant s'adapter aux différentes règles de la CNIL et du RGPD en ce qui concerne la protection des données personnelles. À cela s’ajoute une gouvernance centralisée ‘‘bien trop ‘’administrée’’ laissant plus de place aux palabres et discussions plutôt qu’aux décisions concrètes, ce qui fait réagir Jean Taibi (voir interview) de l’agence Vinotilus : « Comment se fait-il qu’en France aucun moyen de détection thermique ne soit pas mis en place dans les aéroports ?».