Samedi, les gilets jaunes ont à nouveau renoué avec les violences et les saccages lors de leur manifestation sur les Champs Elysées... « Mobilier urbain détruit, kiosques à journaux incendiés, magasins pillés et restaurants vandalisés, les dégradations à répétition sont intolérables, injustifiables » a indiqué l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih).
« Nous défendons le droit de manifester mais pas le droit de détruire » estime l’Umih qui ajoute « qu’aucune situation ne peut expliquer ce déferlement de violences ». La fédération des hôteliers et de sretaurateurs demande au gouvernement « des réponses fortes et des sanctions pour que les actes de destructions ne se reproduisent plus ». Roland Héguy, président confédéral de l’UMIH, apporte son « plus grand soutien à l’ensemble des professionnels HCR pour qui la lassitude et le ras le bol est total ! A Paris, depuis des mois, les commerces, cafés, restaurants sont détruits et nos professionnels ne peuvent plus exercer leur métier. Ils doivent pouvoir travailler sans avoir peur des violences. Nous allons faire le point avec nos professionnels mais nous savons déjà que la situation met en péril des emplois et des entreprises. »