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Hébergement

Les palaces recherchent clientèle désespérément

Aucun signe de reprise constaté en ce début d'année.
Russes et Chinois tentent de pallier le manque américain.
Accueillir des événements ponctuels devient fréquent.
Reprise ? Qui a parlé de reprise ? En aucun cas les cinq directeurs généraux des hôtels du groupe Oetker.
Qu'il s'agisse du Bristol à Paris, du Château du Domaine St-Martin à Vence, du Cap Eden-Roc à Antibes ou, à l'étranger, du Park Hotel Vitznau en Suisse et du Brenner's Park-Hotel & Spa à Baden-Baden en Allemagne, ils sont unanimes : le début de l'année 2004 n'a fait montre d'aucun signe encourageant et 2003 fut bien maussade. Au Château du Domaine St-Martin, la baisse de fréquentation de la clientèle fut de l'ordre de 10 % l'an dernier. "Nous avons retrouvé le niveau de 2001 où, après les attentats du 11 septembre, nous n'avons eu aucun client américain pendant près de deux mois alors qu'auparavant ils représentaient 35 % de notre clientèle", explique Philippe Perd, directeur général de l'établissement azuréen. Aujourd'hui, leur nombre ne cesse de chuter et ils ne comptent plus que pour 20 % des visiteurs. Et pour combler ce manque, l'hôtelier a dû prospecter de nouveaux marchés, russe et chinois essentiellement. Il n'est bien sûr pas le seul dans ce cas. Peter Bally, directeur général du Park Hotel Vitznau confie qu'il "tente de compenser la désertion des Américains par la clientèle chinoise qui a au moins l'avantage de se déplacer en groupe". Phénomène identique au Bristol. Le célèbre palace parisien traverse une "période très difficile" et doit également se tourner vers les marchés à fort pouvoir d'achat pour s'en sortir. "En 2003, la clientèle russe a représenté 7 % de la totalité de nos clients, ce qui était alors le plus grand taux de tous les palaces parisiens", précise Jean-Louis Souman, directeur du Bristol. Mais faire les yeux doux à de nouveaux marchés ne suffit pas, les hôtels doivent aussi séduire de nouveaux secteurs. "Depuis l'an dernier, nous participons à des lancements de produits tels que des voitures de luxe ou des défilés de mode", confie Philippe Perd. "Ce qui permet de tenir, ce sont les événements ponctuels orchestrés par de grandes délégations", conclut Jean-Louis Souman.

Auteur

  • La Rédaction
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