A l'issue de la dernière réunion du bureau de l'année 2003, l'APS a pu noter une augmentation de 3 % du nombre des adhérents (2 646) alors même que le coût des sinistres est passé de 626 000 euros en 2002 à 3 407 000 euros en 2003.
Un paradoxe qui peut s'expliquer. Selon Olivier Delaire, président de l'association, il est tout à fait possible que cette augmentation du nombre de licences cache une diminution des points de vente. Il faut bien aussi préciser que trois sinistres représentent environ les deux tiers du montant (HB Voyages, Mond Event, Nuances du Monde). Michel Messager, secrétaire général de l'APS, précise que grâce aux contre-garanties, "l'association devrait être en mesure de récupérer au moins 548 000 euros". Reste que le résultat de l'exercice est déficitaire avec une perte de 189 330 euros. Il faut aussi souligner que l'association n'a pas eu besoin de faire appel à la réassurance pour la sixième année consécutive. Et le fonds de garantie, sans les cotisations variables, était au 31 décembre 2003 de 3 815 093 euros. Une soupape qui a permis à l'APS de faire partir 4 544 clients en 2003 (1 068 en 2002). En cinq ans, l'association a fait tout de même voyager 14 663 passagers. Sur les 42 défaillances des adhérents APS, comme on a déjà pu le souligner, "toutes les activités de la profession ont été quasiment touchées". Avec, un événement totalement nouveau, "un nombre relativement important d'agences réceptives de taille modeste ou récemment créées en défaillance". Pour aider ses adhérents, l'APS veut aujourd'hui mieux connaître le consommateur avec un Observatoire des litiges et réclamations. Avec cette première observation de Michel Messager : "La sécurité - santé et sécurité aérienne - est aujourd'hui plus importante pour le consommateur que voyager moins cher, ce qui n'était pas le cas il y a cinq ans." Il souligne même à titre d'exemple que des clients après le drame de Charm el-Cheikh se sont plaints a posteriori de la compagnie avec laquelle ils avaient voyagé.
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