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Institutions

Bâtir l'APST de demain implique de lancer plusieurs actions dès 2023

Il est essentiel de trouver un système fiable, équitable et économiquement viable pour tous. Nous allons donc relancer ce chantier auprès de nos autorités de tutelle vient de déclarer Muntaz Teker le président de l’APST à la dernière AG

Après avoir rappelé ‘’pour la dernière fois’’ espère-t-il, la défaillance Thomas Cook ‘’et ses 40 millions’’, la pandémie et les annulations massives Muntaz Teker déclare : « La mission qui m'a été confiée consiste non seulement à diriger notre Association au quotidien, mais surtout à bâtir l'APST du futur. En 2022, cela s'est concrétisé par plusieurs actions suite à votre approbation des nouveaux statuts de l'APST en mars 2022. »

Il tient à mentionner :

« La mise en place des nouvelles instances de gouvernance, à savoir les différents comités tels que le Comité des risques, le Comité d'orientation stratégique, le Comité des régions, le Comité de suivi des adhérents, ainsi que le nouveau Conseil d'administration. »

Tout en précisant le soin apporté à la consolidation financière du fonds de garantie réalisée grâce à la recherche de nouveaux adhérents, une gestion rigoureuse et à la mise à jour des dossiers adhérents, ainsi que la mise en place de nouvelles formes de contre-garanties, tel que la cession de somme d'argent à titre de garantie.

Il ajoute : « Le rapport financier témoigne des efforts déployés en 2022 pour consolider la situation financière de notre Association et renforcer ses capitaux propres. Il démontre également notre capacité à honorer nos engagements financiers, même en l'absence du Fonds de Garantie des Opérateurs de Voyages et de Séjours (FGOVS) porté par la Caisse Centrale de Réassurance (CCR), qui n'a été mis en place qu'à partir du 1er mars 2023 en raison de la validation tardive de sa création par l'Union Européenne. »

Pour rappel, l'APST a souscrit au FGOVS jusqu'au 31 décembre 2023, pour se prémunir contre une hausse significative des défaillances qui pourraient survenir cette année. Selon les conditions de ce contrat, l'association s'acquitte d'un coût net équivalent à 48,75 % des primes reçues pendant la période considérée, soit environ 6 millions d'euros. En contrepartie, le Fonds de garantie des O.V.S. accepte de couvrir, au premier euro, 75 % des sinistres survenus pendant la même période.

Grâce à cette disposition, l'APST est en mesure d'utiliser ses réserves, qui s'élèvent à environ 12 millions d'euros au 31 décembre 2022, pour couvrir jusqu'à 48 millions d'euros de sinistres. De plus, le résultat d'exploitation estimé à environ 3,6 millions d'euros pour l'année 2023 permet d'absorber un montant total proche de 15 millions d'euros. Ainsi, en cas de besoin, l'APST pourrait gérer plus de 60 millions d'euros de sinistres en 2023.

Assurer la pérennité financière de l'APST

Chacun aura noté que le Fonds de Garantie des O.V.S, se termine à la fin de l'année 2023. Muntaz Teker déclare : « Il est essentiel de trouver un système fiable, équitable et économiquement viable pour tous afin de faire face à des circonstances exceptionnelles. Nous allons donc relancer ce chantier auprès de nos autorités de tutelle. De nombreux pays européens, mais aussi le Canada par exemple, ont mis en place des fonds nationaux financés par les voyageurs, ce qui contribue directement à la garantie financière et permet un allègement des contre-garanties pour les opérateurs de voyages et de séjours à moyen terme. De plus, facturer directement la garantie financière au consommateur sur sa facture lui permettrait de prendre conscience de son existence. Je reviendrai sur ce point un peu plus tard. ».

Déficit de notoriété de l’association

Selon une enquête récente menée par l'IFOP auprès d'un panel de voyageurs réguliers, seulement 20 % des personnes interrogées connaissent l'APST. D’où l’ambition du président de promouvoir l'APST auprès des consommateurs : « Cela implique de mettre en avant votre valeur ajoutée, votre responsabilité, la garantie financière que vous offrez, mais surtout notre particularité et notre plus-value, à savoir la garantie "en services". Nous nous efforçons toujours de veiller à ce que les clients d'une agence défaillante puissent bénéficier des services qu'ils ont achetés, plutôt que de les rembourser. Cela permet au client d'être remboursé immédiatement en consommant son service touristique. Cela évite des annulations de dernière minute pour les fournisseurs, et réduit le coût du sinistre et l'impact d'une défaillance sur le fonds de garantie. »

Et de rapporter un exemple sur un sinistre représentant à ce jour un total de 1 315 demandes de remboursement qui finalement a permis 478 nouveaux départs et 410 à venir. L’association a réussi à faire partir 478 clients en ajoutant que 410 autres clients partiront prochainement, soit plus de 67 %. Ce mode de garantie exclusif a eu un impact positif sur la réputation de l’association comme en témoigne notre note sur Google qui est passée de 1,8 à 3,5. « Il est donc essentiel, tant pour les voyageurs que pour notre profession, de promouvoir la libération en services de la garantie financière ».

Plus de communication

Un nouveau site verra le jour dès cet automne. Il permettra de digitaliser entièrement les demandes d'adhésions et facilitera la communication avec les régions. « Je souhaite que les actions de communication, fortement réduites en raison de la pandémie et de la situation financière de l'APST, reprennent activement en 2023, non seulement auprès des consommateurs comme je l'ai déjà mentionné, mais aussi avec vous directement, afin de mieux vous informer et d'être plus à votre écoute. »

Muntaz Teker insiste également sur l’allègement e contre-garanties pour les petits dossiers bien gérés et en bonne santé. Le Conseil d'administration a déjà voté un premier allègement pour les adhérents répondant à des critères précis : « nous reviendrons vers vous dans le courant du second semestre 2023 pour vous communiquer la marche à suivre et les détails précis de cette démarche volontaire. Je souhaite aller encore plus loin dans mes propositions, notamment pour les tous petits volumes, mais ces propositions seront examinées par le Comité d'Orientation Stratégique avant d'être soumises au Conseil d'Administration. »

 

Ne pas oublier le RSE

À la suite du congrès du Seto, la dimension RSE se devait d’être abordée pour étudier la contribution de l'APST aux démarches de durabilité et de préservation de l'environnement : Nous avons lancé en interne une démarche RSE et commencé à sensibiliser les permanents de l'APST aux causes et aux conséquences du changement climatique. De plus, je souhaite qu'une réflexion soit menée pour déterminer comment nous pourrions mettre en place un programme de reconnaissance pour les adhérents qui prennent des mesures actives pour réduire, par exemple, leur empreinte carbone. Sur des critères qui restent à définir et à valider par notre Conseil, nous pourrions envisager une réduction de la cotisation, aussi minime soit-elle, car pour nous aussi, chaque geste compte. »

Sans éluder les défis et la complexité des dossiers à venir, Muntaz Teker conclut : « je tiens à vous assurer de ma volonté de mener à bien ces actions, et je remercie les équipes et les élus de l'APST pour leur engagement quotidien dans la réalisation de ces objectifs. »

 

 

Auteur

  • Rémi Bain Thouverez
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