"Opposer un front uni pour préserver le statut des agences”Georges Cid dirige 3 agences de voyages à Villefranche-de-Rouergue, Figeac et Chamonix.
Adhérent de Selectour, il est également administrateur de l’APS en charge des relations avec les institutionnels (FNCDT, FNSLA…)Vous aviez suspendu votre candidature à des évolutions sur les contre-propositions à faire au ministère, qu’en est-il maintenant et que comptez-vous faire au niveau régional ?Ce n’est pas au niveau régional que se joue la partie, mais bien au niveau national, au Clair notamment, où je compte apporter ma pierre dans un esprit d’apaisement. Le problème me semble avoir été pris quelque peu à la légère par les instances nationales qui ont sous-estimé, outre les difficultés à faire la police, l’impact des changements sur la valeur de nos fonds de commerce par exemple. J’ai le sentiment d’avoir eu raison puisque, déjà, l’alinéa relatif aux agences immobilières a été retiré. Cet alinéa devait leur permettre de vendre du forfait sans aérien, mais sans contrôle, elles auraient pu tout vendre. Reste maintenant à faire en sorte d’opposer un front uni pour préserver le statut des agences de voyages. En effet, l’un des enjeux majeurs se situe au niveau de la perception du secteur par le public : il s’y retrouverait encore moins avec le nouveau système.Quelles actions pour la chambre syndicale régionale ? Forcer sur le recrutement d’adhérents ?Il est un peu tôt pour définir un plan d’actions détaillé. Nous allons poursuivre la politique entreprise par l’équipe précédente, notamment en matière d’animation des adhérents : c’est ainsi que la réunion de mi-année sera naturellement maintenue. Quant aux nouvelles adhésions, j’ai la conviction qu’une bonne issue de ce problème sur la loi de 1992 sera le meilleur moteur pour de nouvelles adhésions.
Institutions