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Institutions

Pour l'Anaé, "le tourisme d'affaires est en danger"

La concurrence à outrance pas bonne pour les entreprises.

La qualité des prestations des agences peut en souffrir.
Le problème de la TVA vital pour les agences incentive.
Commentant les résultats d'une étude de l'Anaé (Cf. QDT n° 2454 du 12/11), Dominique Plaissetty, vice-président de l'association, ne mâche pas ses mots : "Le tourisme d'affaires est en danger". Pour la première fois de l'histoire de cette industrie, selon cette étude, "la marge brute a chuté (en 2003 par rapport à 2002)." Dominique Plaissety estime que l'année 2004 confirmera cette tendance. "La mise en concurrence des agences est une spirale dangereuse. Une marge brute qui baisse, cela entraîne les entreprises à faire traiter les dossiers par un personnel moins qualifié comme des stagiaires." De fait, c'est la qualité des prestations qui risque d'en souffrir. Il précise aussi que ce n'est pas dans l'intérêt des entreprises de faire jouer la concurrence à outrance tant cela empêche les agences de négocier au mieux auprès de leurs prestataires. "Pourquoi auraient-ils intérêt à privilégier l'une ou l'autre de nos agences ?" Le responsable pointe du doigt le coût du travail fait à la suite d'un appel d'offres et qui n'est pas rémunéré. Quant aux annulations qui augmentent de la part des entreprises, Dominique Plaissetty souligne que les pénalités sont "anti-commerciales". Quand bien même, il faut "facturer les frais engendrés par les fournisseurs et se faire indemnisé pour le travail effectué". Ce qui inquiète beaucoup plus le vice-président de l'Anaé, c'est le problème de la TVA qui ne peut pas être récupéré par les entreprises, même s'il est possible de bricoler en demandant aux entreprises d'acheter en direct poste par poste. "Elles pourraient travailler avec des agences allemandes qui sont favorisées par rapport à nous." Et il ajoute : "Imaginez si les laboratoires, qui représentent 40 % de notre chiffre d'affaires, ne travaillent plus avec les agences françaises. Des entreprises et des dizaines de milliers d'emplois seraient alors en danger." C'est ce qui risque de se passer "dans les trois ans à venir". Il ajoute "travailler actuellement sur ce dossier avec le ministère du Tourisme".

Auteur

  • La Rédaction
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