"La rentabilité du business model d'Airbnb repose sur l’exploitation de l’amateurisme et le développement de la location illégale" s'insurge Richard Vainopoulos, président de Tourcom.
Ce sont donc "de très bonnes raisons pour qu’après la SNCF, la mairie de Paris renonce à son partenariat avec Airbnb" a t-il ajouté. Pour lui, ce système nuit à l’ensemble des acteurs : professionnels, touristes et hôtes Airbnb. "En recourant à une prestation non déclarée, les dangers sont nombreux. Si le redressement fiscal ne concerne que les loueurs, les locataires courent quant à eux un autre danger : celui de ne pas être couverts en cas de pépins (incendie, dégradations, ...)". Pour lui "Airbnb n’est pas la gentille entreprise collaborative qu’elle prétend être" et "joue sur la naïveté de ses usagers, loueurs comme locataires, pour prospérer". Il ajoute : "la SNCF a su faire machine arrière. Il faut que la ville de Paris suive son exemple. La mairie ne peut plus soutenir une entreprise qui, sous prétexte de reverser une taxe de séjour, met en danger ses utilisateurs. Elle doit au contraire s’inspirer de l’exemple de Barcelone, qui a mis en place un panel de sanctions pour lutter contre les locations illégales".
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