Selon Le Monde, "les avantages et cadeaux accordés par les employeurs à leurs salariés ne seront finalement pas soumis à un nouveau régime de prélèvement obligatoire". Une vraie bonne nouvelle pour de nombreuses agence mais les Entreprises du Voyages restent "extrêmement vigilantes".
Le quotidien du soir précise que les dispositions allant dans ce sens devraient donc été retirées durant la navette parlementaire, de l'Assemblée au Sénat. Si, Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du Voyage, reste "extrêmement vigilant", il peut déjà se réjouir de la mobilisation de la profession : "Nous nous attendions à ce que la pétition recueille 2000 signatures, il n'y en a plus de 20 000".
Un combat à gagner d'autant plus crucial que de nombreuses entreprises du tourisme sont dépendantes des comités d'entreprise. On rappelle que l'amendent Christophe prévoyait que les aides accordées par les CE soient assujetties à des cotisations à partir de 331 euros. Autrement dit, les voyages auraient sans doute été exclus au profit des activités sportives ou places de théâtre.
Dans ce combat, les Entreprises du Voyages ont bénéficié de soutiens comme celui de syndicats de salariés ou encore de l'Union nationale des associations de tourisme (Unat), forcément inquiète des conséquences de cet amendement.
On l'a compris : les EDV ne peuvent pas encore crier victoire et estiment ne pas être à l'abri "d'un mauvais coup". C'est quand même très bien parti. Comme le souligne Le Monde, "si le projet est enterré, c’est, aussi, sans doute dans le souci de ne pas ouvrir un front supplémentaire : une mobilisation se prépare, le 17 novembre, contre la flambée du prix des carburants, provoquée, en partie, par le relèvement de la fiscalité écologique".