Tous les deux ans, le cabinet de conseil en stratégie Booz & Company publie en partenariat avec le forum économique mondial de Davos un classement des destinations touristiques les plus compétitives "Travel & tourism competitiveness report".
Dans l’étude 2013, la France enregistre une chute par rapport à 2011 et se classe en 7ème position, perdant ainsi 4 places. Booz & Company donne des éléments d'explication.Tout n'est pas noir, souligne Booz & Company : "La destination France surclasse les autres pays en matière d’hygiène et de santé, avec une première place pour l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires. Elle occupe également une position satisfaisante en matière d’ouverture au tourisme : elle est par exemple le premier pays recommandé comme prolongement à un voyage d’affaires. Elle demeure aussi remarquable pour la qualité de son infrastructure occupant la quatrième place pour la capacité de son réseau de transport international et la deuxième place pour le nombre de compagnies aériennes opérant en France tandis qu’elle se place au septième rang pour la densité de son réseau de transport aérien. De même, en terme d’infrastructures routières, la France est encore aux avant-postes avec une deuxième place pour l’état de ses routes et une 4ème place pour la qualité du réseau routier, il en va de même pour le ferroviaire". Qu'est-ce qui cloche ? "La destination France enregistre de mauvais résultats en ce qui concerne sa compétitivité prix. Elle est en effet reléguée au 131e rang sur 135 en terme de pouvoir d’achat des touristes avec une 120e place pour le prix du carburant et une 126e place pour le niveau des taxes d’aéroport. En ce qui concerne les ressources humaines, "le bilan est plus contrasté". Si "la France demeure toujours bien placée en termes de niveau d’éducation et d’accès à la formation, elle occupe néanmoins les dernières places en matière d’embauche et de licenciement (125e rang) et d’ouverture au recrutement de personnel étranger (96ème rang)".