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Production

Plein Vent va continuer avec une autre équipe (Michel Quenot)

C'est un "divorce à l'amiable" entre la direction de Fram et les salariés de Plein Vent. 28 salariés sur 35 n'ont "pas adhéré" au projet de restructuration des services. Direction et salariés ont encore un point commun: "vouloir que la marque perdure".

 
Plein Vent à Saint-Laurent-du-Var, c'est (presque) fini. 28 salariés sur un total de 35 ont accepté un licenciement économique, comme le dévoilait jeudi matin notre confrère Tourmag. La procédure ira à son terme le 20 décembre indique la direction.
 
"Les histoires parfois ne se font pas avec les personnes en place" avance Michel Quenot, directeur général de Fram, maison mère du TO à petits prix. "Dans le texte présenté par la direction de Fram nous n'avons pas vu d'avenir pour Plein Vent  ou pour ses salariés", explique l'une d'entre eux.
 

Un outil informatique qui change tout

Le présent n'est apparemment pas très brillant non plus. Si le TO reste bien placé sur les circuits à petits prix –"une marque forte"-, il l'est moins sur les séjours par "manque notamment de villes de départ". Au global "Plein Vent perd de l'argent" indique le DG.
 
"Aujourd'hui, il est nécessaire pour un tour-opérateur d'avoir un outil permettant d'offrir de la flexibilité en termes de départs sur les villes et les dates. On l'a fait avec Flexi Fram, et cela représente 75% des ventes de Fram. C'est un des leviers de la croissance. On le fait maintenant avec Plein Vent" précise le DG.
 
La migration informatique chez Plein Vent afin d'implémenter le moteur de recherche de vols  Flexi (Fram) est prévue le 2 janvier. Elle impose une restructuration explique la direction.  "Avec  13 postes supprimés dans le texte présenté le 20 septembre par la direction, c'est la moitié du siège de Plein Vent qui était affectée" explique la salariée. "Et on n'avait pas de visibilité sur ce qu'allait devenir le TO."  
 

De 13 postes subis à 28 postes volontaires

Le texte est rejeté en CE (comité d'entreprise) le 23 septembre 2017. "Il nous était demandé de valider un transfert d'activité de Nice à Toulouse, à des conditions –pour beaucoup- inférieures à ce que nous avons:  CDD de 3 mois ou CDI à 1.300 € plus commissionnement",  déclare une salariée. "C'est une fermeture qui ne dit pas son nom" ont-ils estimé.
 
Les discussions entre Fram et Plein Vent se poursuivent "sans animosité", mais les seconds  n'adhèrent pas. Ils parlent de "souffrance au travail",  d'"l'inquiétude" sur les conditions de travail . Au moment du rachat par LBO, en 2015, Plein Vent était "en positif", précise l'une d'eux. Les salariés demandent alors une extension du licenciement économique à ceux qui le souhaiteraient. La direction de Fram accepte. Ils seront 28 à se positionner, sur 35.
 
"Nous avons besoin de créer des synergies. Pour porter de nouveaux projets, il faut parfois de nouveaux acteurs. D'autres visages vont porter Plein Vent" indique Michel Quenot. Contacté, Joost Bourlon, président de Plein Vent n'a "pas souhaité faire de commentaires".
 

"Les deux marques continuent"

Alors, la fin de Plein Vent? "Nous croyons au redéploiement de Plein Vent. Mon credo, c'est quand on a deux marques, faisons-les vivre" répond Michel Quenot qui, rappelons-le, était auparavant directeur de la production de Transat France et Look Voyages. Donc Plein Vent continue avec une réorganisation opérationnelle recentrée sur Toulouse.
 
La nouvelle brochure doit sortir fin décembre. "Début 2018, on démarre la  nouvelle production avec les axes forts de Plein Vent: Croatie, Espagne, Grèce. On y ajoute  le Maroc et la Tunisie, deux destinations où, en séjour, il faut pouvoir fournir de la flexibilité. Ce qui n'était pas le modèle de Plein Vent jusqu'à présent" explique Michel Quenot.
 
Les équipes du TO qui ont connu "une culture d'entreprise familiale" veulent assurer "le transfert d'activité chez Fram dans les meilleures conditions".  Le slogan de Plein Vent, c'est petit prix et grande valeur, rappelle une salariée. "Cela veut dire aussi grande valeur de ses collaborateurs".
 
 

Auteur

  • Myriam Abergel
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