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Aérien

Soutien à Air France, pas de « taxation supplémentaire » envisagée...

VIJFHUIZEN, THE NETHERLANDS - June 28, 2019: French Air France Airbus A318-100 with registration F-GUGR just airborne at Amsterdam Airport Schiphol.

L'Etat apportera si nécessaire un soutien financier supplémentaire à la compagnie aérienne Air France.

Crédit photo Björn Wylezich - stock.adobe.com

L’Etat sera là pour aider à nouveau Air France si nécessaire. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, l’a affirmé hier sur BFMTV.

Les 7 milliards d'euros d'aide déjà accordés à la compagnie aérienne Air France n'étant "pas suffisants", l'Etat apportera si nécessaire un soutien financier supplémentaire, a déclaré lundi, le ministre de l'Economie lors d'une émission spéciale de BFMTV. "Nous continuerons à soutenir notre compagnie aérienne nationale si besoin est", a-t-il ajouté en écartant toute "taxation supplémentaire" du secteur aérien exsangue. Bruno Le Maire a concédé ainsi que l'aide déjà apporté au transporteur ne suffirait pas. Ce dernier a en revanche écarté toute possibilité de renationalisation de la compagnie aérienne : "On n'en est pas là, je ne pense pas que ce soit forcément l'option la meilleure pour le groupe", a-t-il précisé, estimant qu'Air France devait plutôt gagner "en compétitivité" et être "aux meilleurs standards internationaux".

Les contreparties : réduction des émissions de CO2, suppression de lignes intérieures  

En échange d'une aide publique, le ministre de l'Economie s'est dit opposé "à des taxations supplémentaires sur un secteur du transport aérien qui est aujourd'hui en train de s’effondrer". Ce serait "mettre un peu plus la tête sous l'eau le secteur", a-t-il justifié. Bruno Le Maire s'est toutefois voulu ferme sur les efforts demandés à Air France pour réduire ses émissions de CO2 et sur la limitation des transports intérieurs. "Nous supprimons toutes les lignes intérieures dès lors qu'il existe une alternative par le train à moins de 2h30", a-t-il soutenu. Un engagement déjà pris par Air France et sur lequel le ministre a insisté. "Il n'est pas cohérent d'avoir dépensé tant d'argent public pour mettre Bordeaux à deux heures de Paris par une ligne à grande vitesse (...) et dans le même temps garder une ligne intérieure Paris-Bordeaux par transport aérien. Ce n'est pas bon pour l'environnement, ce n'est pas bon pour les finances publiques", a-t-il conclu.

 

Auteur

  • Marie Poirier (avec AFP)
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