Après London City, fermeture des vols Roissy-Gatwick.La compagnie ne conserve que 10 quotidiens sur Heathrow.En revanche, elle améliore ses positions en province.Un an après la réduction du temps de parcours d'Eurostar entre Paris et Londres à 2 h 35, British Airways décide de couper sérieusement dans ses fréquences.
Après l'arrêt début 2004 des trois vols quotidiens sur London City Airport, la compagnie britannique fermera le 31 octobre prochain ses quatre vols quotidiens sur Gatwick qui ne sont pas rentables pour ne conserver que 10 fréquences par jour à destination de sa plate-forme principale d'Heathrow. Soit 46 % de vols en moins par rapport à l'hiver dernier où British Airways proposait 129 vols hebdomadaires. Si Easyjet arrête deux fréquences, comme elle l'étudierait, près du quart des fréquences aériennes aura disparu en un an. Pour Patrick Malval, directeur commercial France de British Airways, la fermeture de Gatwick répond à la demande des clients qui préfèrent atterrir à Heathrow mais aussi à la stratégie de la compagnie de ne pas insister sur une ligne déficitaire. Ce dernier prévoit pourtant de transporter plus de passagers avec moins de vols grâce à l'introduction progressive d'Airbus A321 d'une plus grande capacité que les A319. A l'inverse de Paris, British Airways renforce ses positions en province cet hiver. Outre l'ouverture de 3 quotidiens Mulhouse-Heathow, la capacité au départ de Nice et de Lyon est accrue tandis que le produit s'améliore sérieusement sur Londres-Gatwick au départ de Marseille et Toulouse. Sur ces deux dernières lignes desservies par Easyjet (exactement les mêmes aéroports que BA, ce qui est rare en Europe), British Airways semble gagner du terrain. Elle repositionne des night stops, toujours appréciés des hommes d'affaires, tandis qu'Easyjet retire une fréquence à Marseille et n'augmentera pas leur nombre comme prévu initialement à Toulouse.
Transport