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Transport

Fuel : les agences dans l'embarras

Troisième surcharge pour Air France en moyen et long-courrier en 5 mois.
Inquiétude des distributeurs autour de l'information figée des brochures.
Cela sera dur à expliquer aux clients quand s'ajouteront les frais d'agence.
La double annonce d'Air France - une troisième surcharge fuel de 11 euros par tronçon sur les routes long-courriers (26 euros au total depuis le début de l'année) et une augmentation de ses billets moyen et long-courriers (2 % et 3 %) - crée des inquiétudes chez les distributeurs tant pour la revente de vols secs que pour les forfaits.
D'autant plus que KLM a aussi annoncé une hausse de sept euros de surcharge applicable sur les vols long-courriers. Chez Lufthansa, la surtaxe est maintenant de 17 euros pour les long-courriers. Et au départ de Grande-Bretagne, British Airways applique désormais une hausse de 14,5 euros. Air France sait néanmoins protéger les vols intérieurs : l'augmentation tarifaire et la nouvelle surcharge fuel ne concernent pas ce réseau. Quoi qu'il en soit, aux vendeurs de se débrouiller avec leurs clients. "Ce n'est pas le fait que le billet d'avion coûte plus cher qui est inquiétant, c'est l'inadéquation entre le prix fluctuant du billet et l'information figée des brochures", indique Jean-Pierre Mas, président d'Afat Voyages. Comme on l'explique dans une agence parisienne : "Pour les vols secs, on peut choisir de ne rien dire aux clients qui viennent réserver compte tenu de la complexité des codes tarifaires indiqués sur les billets." Une évidence, toutefois : il faut faire comprendre à d'éventuels acheteurs qui étaient venus se renseigner avant la surcharge sur un tarif que celui-ci n'est plus d'actualité. Toujours selon Jean-Pierre Mas, "Il faut faire de la pédagogie avec les clients pour laquelle on n'est pas rémunéré." Il ajoute avec humour : "On n'a jamais entendu parlé de sous-charges tarifaires consécutives à la hausse de l'euro par rapport au dollar." Quant à Philippe Demonchy, président de Selectour, il s'inquiète plutôt de la conséquence de ces hausses au moment où s'appliquera la commission zéro avec les inévitables frais supplémentaires qui vont avec.
A-t-on le choix ?
Le fatalisme domine au sein de la profession : "A-t-on le choix ?" Producteurs et agences disent comprendre la démarche de la compagnie, mais l'inquiétude est là. A l'image de Cristel Payen, L'art du voyage-Afat Voyages, à St-Maximim (Var). "Pour la billetterie, on annonce le prix incluant la hausse, le client peut acheter ou changer de compagnie, mais pour les dossiers tourisme, c'est plus délicat. Le client a signé un contrat impliquant souvent des sommes importantes et on se retrouve à le rappeler pour 11 E. Alors que cette rétroactivité ne s'applique pas pour les promos !" Alain Gouillard, Flamingo Tours-Ambassade Fram, à Lunel (34) a réglé le problème : "Dans certains cas, il a fallu absorber la hausse. Commercialement, nous n'avions pas le choix." Quant à Patrice Caradec, DG de Vacances Transat, il recentre le débat : "C'est toujours le consommateur qui paie la note finale, et notre profession ne peut pas faire exception."

Auteur

  • La Rédaction
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