La SNCF a annoncé vendredi vouloir rebaptiser ses TGV, In-Oui. "On veut donner un nom pour que les gens voient que ça bouge, que ça se transforme", a expliqué Rachel Picard, qui parle d'une "transformation vers le service".
Les agents de la SNCF seront donc formés pour "évoluer vers le service, leur faire adopter une nouvelles posture vis à vis des voyageurs, qui est plus attentive, plus attentionnée", à bord ou à quai. Dès le mois de juillet, les premier In-Oui circuleront entre Paris et Bordeaux.
La SNCF va investir 2,5 milliards d'euros d'ici 2020, notamment pour
les nouvelles rames Océane (1,5 milliard d'euros), mais aussi pour la rénovation des rames existantes, des portes d'embarquement à quai pour libérer du temps au chef de bord qui n'aura plus à contrôler les passagers, la formation des agents et de nouveaux services digitaux, notamment le wifi.
"Sans attendre la concurrence, on veut que le service soit considéré comme le meilleur. (...) C'est sans augmentation de prix, il ne s'agit pas d'en faire un produit de luxe", a indiqué Guillaume Pepy.
Dans la foulée, le site voyages-sncf va être également repensé et rebaptisé "Oui.sncf".
La SNCF qui veut attirer 15 millions de voyageurs supplémentaires dans ses trains d'ici 2020. Pour atteindre cet objectif "très ambitieux", selon le président de la SNCF Guillaume Pepy, la SNCF mise en premier lieu sur le développement du TGV low-cost Ouigo, son "arme de conquête", qui doit passer de 5 à 25% du trafic grande vitesse d'ici 2020.
Ces 15 millions de nouveaux passagers pour le TGV seront pris pour moitié à l'avion et pour 15 à 20% au co-voiturage. Les 30 à 35% restants n'auraient pas voyagé, et c'est en développant Ouigo, dont plus de la moitié des passagers sont de nouveaux clients, que la SNCF compte les séduire.