Il a presque fallu pousser les murs, mardi matin au 15 avenue Carnot à Paris où Les Entreprises du Voyage organisaient une matinée d’information sur la transmission d’entreprises en partenariat avec la banque HSBC. C’est dire si le sujet intéresse les professionnels. Jeunes et moins jeunes.
Plus de 45 personnes ont fait le déplacement, mardi de très bon matin, jusqu’au siège des Entreprises du Voyage (ou plutôt jusqu’à celui de l’APST, qui a prêté la grande salle de son conseil d’administration pour accueillir tout ce monde). Un vrai succès pour Jean-Pierre Mas, le président des Entreprises du Voyage, qui explique avoir même dû arrêter d’accepter des inscriptions une fois le quota maximum atteint. C’est que le sujet – la transmission ou la cession d’une entreprise – intéresse tous les patrons ou tous ceux qui souhaitent le devenir et qui ne sont pas forcément des spécialistes de la question. La matinée préparée avec HSBC a été organisée en 3 grands volets. Le premier pour rappeler comment se valorisent les agences de voyages. C’est Jean-Marie Seveno (Selectour, Les Entreprises du Voyage) qui s’en est chargé en rappelant de façon très concrète et précise qu’une transmission cela se prépare bien en amont. Ensuite il a beaucoup été question du nœud du problème, pour ne pas dire du nerf de la guerre : l’argent. Car une cession ou une transmission, cela a un impact fiscal. Qui peut être très lourd si elle n’est pas préparée. A coups d’exemples très concrets, Didier Bebard, ingénieur patrimonial chez HSBC a démontré à l’auditoire qu’il existe plusieurs façons -selon le cas de figure et le but recherché- et différents outils pour optimiser fiscalement la transition.