L'achat d'émissions polluantes des avions au départ ou à destination de l'Union européenne, obligatoire depuis le 1er janvier, sera "inévitablement" répercuté sur le passager, estime Air France-KLM."La mise en place de ce mécanisme alourdira les charges et ce sera inévitablement supporté par le client", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe franco-néerlandais.
Entré en vigueur le 1er janvier, le mécanisme prévoit de contraindre toutes les compagnies aériennes, quelle que soit leur nationalité, à acheter l'équivalent de 15% de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. "Air France-KLM tentera de minimiser autant que possible la charge supportée par le client", a néanmoins souligné le porte-parole, relevant qu'Air France-KLM avait une des flottes les plus jeunes d'Europe (moyenne d'âge 9,4 ans) et donc moins polluantes que certaines de ses concurrentes. Le groupe estime que ce mécanisme lui coûtera entre 50 et 100 millions cette année.
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