A l'initiative de Léon Bertrand et de Christine Lagarde, respectivement ministre délégué au Tourisme et ministre déléguée au Commerce extérieur, 40 entreprises concernées par le secteur des congrès et salons professionnels étaient réunies mardi 27 juin à Bercy.
Ce rendez-vous visait à "identifier les pistes de travail permettant à la France de renforcer sa compétitivité dans ce domaine et à mieux coordonner le travail des opérateurs". Il s'agissait surtout de lancer "un travail collectif qui va être mené dans les prochains mois". En clair, il y a du boulot. Selon Michel Barraud, PDG de Paris Vision, "Paris se définit comme l'une des premières villes de congrès au monde mais aucun effort n'est entrepris pour maintenir ce rang". Il faut dire que l'entreprise essaie de développer actuellement le segment congrès et incentive (Cf. QDT d'hier). On comprend que ce secteur ne laisse pas le gouvernement insensible : la filière représente en effet "300.000 emplois et 8 milliards d'euros de retombées économiques". L'Ile-de-France fait aussi des efforts. Ainsi, des responsables du conseil régional étaient lundi dernier à Tokyo dans le cadre d'une campagne de promotion destinée à attirer davantage d'hommes d'affaires japonais dans les salons professionnels. Régis Baudoin, directeur général de l'Agence régionale de développement (ARD), a précisé que, chaque année, 400 salons accueillent 9 millions de visiteurs et 100.000 exposants en Ile-de-France, soit 80% de l'activité française des foires et salons. Cette campagne de promotion sur trois ans (2006-2008), qui vise à redynamiser le secteur des salons professionnels, est également menée en Russie, Chine, Italie, Pays-Bas et en Allemagne. Elle est dotée d'un budget annuel de 400.000 euros. L'ARD compte attirer les entrepreneurs russes, chinois et japonais.
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