L'Hôtel Les Deux Tours, une oasis de sérénité à Marrakech

L’Hôtel Les Deux Tours, est une immersion au cœur d'un village arabo-andalou au cœur de la palmeraie. L’occasion pour la rédaction de rencontrer l’heureux directeur des lieux, Eros Abrile pour quelques questions

Tour Hebdo : Pourquoi l’hôtel des deux Tours ?

Eros Abrile : J'ai travaillé une quinzaine d'années à Monaco, Genève et Londres, dans des maisons telles que le Four Seasons, le Fairmont ou encore le Rocco Forte Hotels. Ces belles aventures ont contribué à me donner une solide expérience solide dans le secteur du luxe. Puis, j'ai découvert les charmes de la Sicile en travaillant dans un luxueux resort à Sciacca. Mais c'est finalement ici, à Marrakech, que j'ai trouvé un lieu qui correspondait pleinement à mes attentes. L'Hôtel Les Deux Tours est un beau mélange de styles inspirants, qui raconte l’histoire d’une rencontre entre un architecte et ses artisans.

Tour Hebdo : Quelle est l'histoire des lieux ?

Eros Abrile : L'Hôtel Les Deux Tours a été conçu par l'architecte Charles Boccara comme un village arabo-andalou et s'étend sur plus de 3 hectares. Au départ, il y avait six villas de luxe, mais avec la première guerre du Golfe, il a dû revoir son projet. Il a donc réadapté les lieux en chambres d’hôtes. Aujourd’hui, nous avons 41 chambres et suites, chacune unique et raffinée, invitant à une retraite luxueuse et intimiste. Les jardins de l'hôtel sont aménagés et offrent une grande variété de plantes. Bougainvillées, bassins de nénuphars, palmiers et fontaines créent une atmosphère paisible. Différents espaces de repos, tels que des méridiennes, lits à baldaquin, sont disséminés dans le jardin, aux abords de la piscine, invitant à la détente et à la contemplation. Nous avons même un coiffeur barbier en pleine nature. Ici chaque objet que nous avons chiné raconte une histoire, comme ces lustres signés Carlo Scarpa, années 60. Nous aimons à dire qu’ici ‘On se fait plaisir pour mieux faire plaisir’.

Tour Hebdo : Votre clientèle ?

Eros Abrile : Nous avons 80 % de clientèle européenne et 20 % du reste du monde. Nous notons avec plaisir le retour des Américains qui avaient délaissé la destination pendant des années. Avril et octobre restent historiquement des périodes très chargées, mais le bouche-à-oreille faisant son effet, les autres périodes de l’année se remplissent également. Nous bénéficions d’une très belle cote auprès de notre clientèle qui revient parfois plusieurs fois dans l’année. Il faut dire que nous avons quelques atouts, très bon rapport qualité/prix, situation à moins de 15 minutes du cœur de Marrakech, nos offres de restauration, méditerranéenne sous la pergola au bord de la piscine, franco-marocaine avec le Salammbô, en terrasse ou intérieur et notre dernier-né en2022, Le Yoshi Bar japonais.

Tour Hebdo : Les relations entre la France et le Maroc sont de nouveau au beau fixe, est-ce une bonne nouvelle pour le développement du tourisme au Maroc ? et chez vous en particulier ?

Eros Abrile : Bien sûr, le tourisme est reparti en général, mais ce sont surtout les voyageurs haut de gamme que nous retrouvons désormais. Nous bénéficions aujourd’hui de tous les investissements et rénovations faits dans les villas, jardins, bars et restaurants, pendant la période de pandémie et jusqu’en 2022. Nous avons 110 personnes au service des 41 clefs, soit une centaine de personnes, ce qui nous permet de rester à échelle humaine et d’avoir une certaine quiétude préservée, même lorsque l’Hôtel est complet. C’est ce qui explique sans doute le nombre d’artistes et personnalités qui viennent ici chercher l’inspiration et apprécient particulièrement la discrétion pour leur séjour.