Trouve-t-on encore une culture acadienne ?

Et comment ! Ce peuple rescapé de 1755 veut de plus en plus faire entendre sa voix. Et l’une des plus grandes traditions acadiennes est le Tintamarre du 15 août qui consiste à faire le plus de bruit possible avec tout objet qui tombe sous la main, manière de montrer que le peuple acadien est bien vivant !
À Caraquet, situé sur la Péninsule acadienne, le Tintamarre attire chaque année plus de 25 000 personnes. À Caraquet existe aussi le Village Historique Acadien où de nombreux interprètes en costume d'époque font vivre, selon les coutumes ancestrales, plus de 40 bâtiments reconstitués : vieilles maisons, fermes, ateliers, minoterie, école, église ou encore, à Bouctouche, le «Pays de la Sagouine», un site inspiré par le plus éminent personnage de la romancière Prix Goncourt Antonine Maillet. Et c’est aussi dans la Péninsule acadienne qu’aura lieu, du 7 au 23 août 2009, le 4ème Congrès mondial acadien. Une grande fête culturelle et musicale qui n’a lieu que tous les 5 ans (en 2004, elle s'est déroulée en Nouvelle-Écosse). Des dizaines de milliers de participants et touristes y sont attendus. Surtout les francophones…
En Nouvelle-Écosse, les communautés acadiennes sont dispersées à travers différents endroits de la province, notamment sur l’Ile du Cape Breton (Chéticamp) et dans le Sud-Ouest de la Nouvelle-Ecosse. On peut visiter le village historique acadien de Pubnico-Ouest. Il faut aussi se rendre sur le lieu historique national de la forteresse de Louisbourg. Il représente la plus grande ville française fortifiée du 18ème siècle reconstruite en Amérique du Nord. Plus de 100 figurants en costume guident les visiteurs dans les 60 bâtiments du site haut en histoire. Enfin, à Grand Pré, le parc historique national commémore la déportation des Acadiens.