Mexique
La conduite est-elle facile ?
Elle ne relève pas de l’impossible, mais il faut savoir que la conduite au Yucatán, et au Mexique en général, n’est pas toujours aisée et qu’elle demande une concentration de tous les instants – signalisation parfois inexistante et sensiblement différente de la nôtre (les feux sont placés après les carrefours), code de la route assez fantasque sorti des grandes villes… Cela dit, l’expérience et une bonne carte routière viendront assez rapidement à bout des premières hésitations, la pratique de l’espagnol étant évidemment un avantage non négligeable. En dehors du grand axe Cancun-Tulum et de l’excellente route à péage reliant Mérida à Cancun (via Chichen Itza et Valladolid), les routes, bien qu’asphaltées et régulièrement entretenues, sont aussi souvent jalonnées de nids de poule et ne permettent donc pas de rouler à grande vitesse. La police étant assez intransigeante avec les étrangers, mieux vaut d’ailleurs toujours respecter les limitations (40 km/h en ville, 90 à 100 km/h ailleurs). Et dans les villages, les animaux qui peuvent surgir à tout instant et les nombreux dos-d’âne de ralentissement installés à l’entrée et à la sortie invitent à rester prudents. Pour éviter tous ces “obstacles”, il est donc déconseillé de rouler de nuit.