Oui. La Nouvelle-Calédonie, destination de “voyageurs individuels” par excellence, requiert de toutes façons un minimum d’autonomie de la part des touristes. Malgré une faible fréquentation (179 000 visiteurs en 2004, dont 99 500 touristes) et un accueil touristique qui peine à montrer des qualités professionnelles dans certaines régions (notamment aux îles Loyauté), le territoire est globalement doté de structures d’accueil et d’interlocuteurs en mesure de répondre à l’attente des individuels.
Mais pour gagner du temps et éviter les déconvenues sur place, nous conseillons vivement aux clients qui seraient tentés pas un vol sec d’orienter leur choix vers les forfaits “à la carte” des voyagistes : les hôtels et les vols inter-îles sont réservés avant le départ, on ne prend pas le risque de voir les vols domestiques, souvent très chargés, afficher complets, et on bénéficie, si besoin, de l’aide logistique du réceptif. De même, il est prudent de réserver les forfaits de plongée depuis la France, car les clubs locaux ne disposent généralement pas d’une grande capacité d’accueil.
Il faut également savoir que les clients qui tiennent absolument à leur confort ne feront pas d’économies en réservant sur place en direct, car les tour-opérateurs obtiennent des tarifs de gros préférentiels sur les hôtels. Ce qui, en revanche, n’est pas forcément le cas pour les hébergements chez l’habitant et pour les excursions que certains voyagistes proposent tout de même de réserver depuis Paris. Enfin, du fait du coût de la vie relativement élevé en Nouvelle-Calédonie, il est confortable de ne pas avoir à payer l’intégralité des prestations hors-vol sur place. Un dépassement du plafond de la capacité de paiement par carte bancaire serait en effet très malvenu…
Nouvelle-Calédonie