Pour un pays à ce point aride, les paysages omanais sont étonnamment multiples. Seul le centre du pays est à proprement parler désertique et dans un circuit classique, on ne passe finalement qu’assez peu de temps à parcourir ses vastes plaines rocailleuses où ne vivent que les dromadaires et les chèvres. Partout ailleurs, la montagne et la mer sont omniprésentes. La montagne, qui occupe tout le nord et l’extrême sud du pays, est le plus souvent dépouillée de toute végétation, laissant voir une roche ocre et même presque rouge. Mais elle sait aussi se faire verdoyante dans les palmeraies des wadi (oueds), dans le djebel Al-Akhdar (“la montagne verte”) ainsi que dans le Dhofar, au Sud, au moment des pluies de la mousson estivale.
Tantôt sableuse, tantôt rocheuse, la côte bordée par une eau limpide aux dégradés de bleus propres aux mers chaudes est de toute beauté dans la région septentrionale du Moussandam. Les montagnes escarpées s’y dressent parfois jusqu’à près de 2000 mètres au-dessus de la mer pour former des baies aux parois abruptes où les villages ne sont accessibles que par la mer.
Le Sultanat d'Oman