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Bientôt la fin des likes sur Instagram ?

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Instagram a commencé hier à masquer les "likes" sur sa plateforme dans sept pays. 

 
Sept pays sont pour l'heure concernés par cette expérimentation lancée par Instagram jeudi 18 juillet. Le réseau social de partage de photos effectue un test qui masque le nombre total de likes ou de vues de visionnage de vidéos pour certaines personnes en Australie, au Brésil, au Canada, en Irlande, en Italie, au Japon, en Nouvelle-Zélande. Anodine en apparence, cette disparition des likes, élément historique des réseaux sociaux, pourrait affecter plus d'un utilisateur qui misent sur la quantité pour asseoir leur popularité. Sur Twitter, Instagram a justifié cette action en déclarant : "Nous voulons que vos amis se concentrent sur les photos et les vidéos que vous partagez, et non sur le nombre de goûts qu'ils obtiennent. Vous pouvez toujours voir vos goûts personnels en tapant sur la liste des personnes qui l'ont aimé, mais vos amis ne pourront pas voir le nombre de likes que votre message a reçus".
 

L'impact sur la santé mentale

 
Cette annonce intervient alors même que des chercheurs de l'université de Montréal viennent de mettre en avant le lien direct entre dépression et réseaux sociaux, notamment sur les plus jeunes. Ces derniers ont en effet observé que l'augmentation de la fréquentation des écrans et notamment des réseaux participait à un risque plus accru de dépression chez les adolescents qui présentent déjà une sensibilité psychologique. Parmi les symptômes ressentis : un état dépressif, un sentiment d'inutilité et des pensées morbides récurrentes. Cette dépréciation n'est pas sans lien avec ce que les réseaux sociaux, porteurs d'images lisses et parfaites (en apparence) véhiculent.
L'initiative d'Instagram est louable car elle invite les internautes à ne plus se concentrer uniquement sur la course aux likes, symbole de l'égo flatté et de la popularité, mais sur le contenu d'une publication. Ce qui n'évitera toutefois pas le phénomène dépréciatif que beaucoup d'adolescents subissent en attachant une grande importance à la vie photographiée et romancée de leurs congénères.

Auteur

  • Clotilde Costil
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