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I-Tourisme

Uber entre dans l’ère du Maas

Il est loin le temps où Uber n'était qu'une plateforme de mise en relation avec des chauffeurs VTC. Aujourd'hui, le géant se diversifie et offre une multitude de services, repensant en même temps notre mobilité. 

 
Uber s’associant avec Flixbus. Uber exploitant le réseau des transports urbains de la Métropole Nice Côte d’Azur. Uber élaborant sa propre marque de trottinettes électriques ou son programme "Elevate" de véhicules électriques à décollage et atterrissage verticaux (VTOL)... L’entreprise de transports n’en a pas fini de révolutionner le champ de la mobilité avec comme objectif désormais de réduire la possession de voitures individuelles et de désengorger les métropoles.
 

Reconsidérer la ville du futur

 
 
Sans aucun doute, la société américaine aspire à créer la ville du futur à son image : intelligente et multimodale. Uber compilerait en un même lieu tous les services de transport, disponibles en un clic (Maas). Et son modèle pour y parvenir ne serait autre qu’Amazon, le géant de l’e-commerce dont le patron projette de lancer les premiers vols touristiques dans l’espace. Interrogé par l’AFP, Andrew Salzberg, un des responsables du groupe explique : "Les voitures, pour nous, c'était vraiment un point de départ. Une fois bâtie cette plateforme de mobilité, il y a toute une gamme d'activités à créer au-delà." Tous les moyens de transport doivent ainsi y passer, à commencer par les transports en commun, élément “moteur” d’une ville, comme l’a précisé David Reich, responsable du transit chez Uber : "On ne peut pas vraiment être l'Amazon des transports sans (intégrer) le mode de transport le plus important, à savoir les transports publics". Uber ne s’arrête pas au transport de personnes mais s’occupe aussi des marchandises avec son annexe "Fret" qui met en relation chauffeurs routiers et entreprises.

Mais, derrière cette volonté de rendre les villes plus propres, il semblerait qu’il y ait l’envie de tout contrôler. Qui dit gros investissements tous azimuts, dit aussi difficultés à tout assumer comme en témoignent les récents chiffres d’affaires de l'entreprise. Le géant du VTC a ainsi perdu 865 millions de dollars (765 millions d’euros) au cours du quatrième trimestre 2018. Une nouvelle qui pourrait calmer ses ardeurs avant d'entrer en Bourse dans le courant de l'année, comme l'annonçait le Wall Street Journal en octobre dernier.

Auteur

  • Clotilde Costil
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